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 Redécouverte de l'Atlantide

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Bélier Cochon
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MessageSujet: Redécouverte de l'Atlantide   Redécouverte de l'Atlantide Icon_minitime1Jeu 23 Sep - 19:08

L'Atlantide

Chaque jour, la science officielle trouve des preuves de l'existence de l'homme sur terre de plus en plus ancienne.

Combien de civilisations ont-elles été effacées de notre jeune mémoire, par le sable, la mer ou les cataclysmes qui ont bouleversé notre planète ?

Que de mystères non encore élucidés. Mieux comprendre, telle est notre quête, et peut-être la vôtre ?

Nous ne voulons négliger aucunes hypothèses, même celles les plus controversées.

L'Atlantide a-t-elle été engloutie au sein de l'Océan Atlantique, il y a 10 000 ans, comme l'a raconté Platon?

D'où venait la civilisation égyptienne, apparue soudainement, avec son art consommé, son écriture élaborée, sa religion et ses rites funéraires ? C'est seulement grâce à l'expédition de Bonaparte qu'on a commencé à s'y intéresser scientifiquement, et il a fallu attendre Champollion pour que les hiéroglyphes soulèvent, telle Isis, le voile dont des siècles d'ignorance et d'indifférence les avaient recouverts.




Mythe ou réalité ?



L'Atlantide, tout en restant, pour la plupart des gens, un mythe qui n'a pas jusqu'à ce jour été démontré scientifiquement, mais qui, au fil des millénaires, a traversé toutes les civilisations connues. Les grands ancêtres supérieurs, les dieux, demi-dieux et géants dont parlent toutes les religions - y compris la Bible - et qui semblent à beaucoup une allégorie et une fantaisie des anciens peuples, sont néanmoins présents dans toutes les cultures méditerranéennes et amérindiennes. Dans toutes les cosmogonies, quelles qu'elles soient, on parle de déluge, déluge qui, lui, a été prouvé par des fouilles.

Le fait qu'il y a quelques 10 000 ans, l'axe de la terre ait basculé provoquant un glissement des pôles, a forcément causé des cataclysmes géologiques et géographiques. Ne peut-on admettre alors que des civilisations brillantes aient été englouties dans les océans alors que des chaînes de montagnes émergeaient ?

Ou peut-être l'inconscient collectif refuse-t-il le fait qu'une civilisation avancée technologiquement puisse disparaître complètement de la surface de la Terre, de peur qu'un cataclysme semblable puisse détruire celle des hommes actuels.

Pourtant, à y bien regarder, il reste, de l'Atlantide, des indices qui embarrassent beaucoup de savants, en leur posant le problème d'une connaissance perdue, par la technicité des méthodes pour construire les pyramides, apparues simultanément de chaque côté de l'Atlantique, qui, entre nous soit dit, porte tout de même un nom qui ne correspond à aucun lieu existant, contrairement aux autres mers et océans.

Il faut citer également les mégalithes qui jalonnent la côte Est de l'Atlantique, telles que, parmi les plus connues, Stonehenge et les alignements de Carnac. De l'autre côté de l'Océan, à l'Ouest cette fois, au Pérou, les "pistes" de la Nazca, qui ne peuvent être vues que du ciel, sont aussi un dilemme pour la science officielle. A quoi (et à qui) servaient-elles ? La ville de Tiahuanaco dans les Andes, fut jadis un port ! Preuve, s'il en faut, que le visage du monde d'alors n'était tel que nous le connaissons à l'heure actuelle.

Alors, pourquoi refuser d'admettre qu'il a des milliers d'années, des hommes avaient autant, sinon plus, de connaissances que nous, alors que notre civilisation judéo-chrétienne n'a que 2 000 ans et que les progrès technologiques n'ont cessé de s'accélérer depuis le début de ce siècle. Il y a 100 ans à peine, on croyait qu'un objet plus lourd que l'air ne volerait jamais, ni qu'un train ne pourrait jamais dépasser la vitesse de 50 km/h.

Mais la technologie progresse chaque jour et de nouvelles données sont mises à jour. Nous avons découvert que la Terre est bien plus vieille que ce que nous pensions et donc, par conséquence, que l'humanité l'est aussi !

Le 30 avril 1991 une série de raz de marées a englouti 138 000 personnes au Bengladesh. Si un cataclysme de cette amplitude peut arriver de nos jours, pourquoi un autre d'une amplitude égale ou plus grande encore n'aurait-il pas pu arriver il y a longtemps, détruisant une civilisation alors florissante - quelqu'en ait pu être l'emplacement ?

A ce jour, plus de 25 000 ouvrages ont été écrits au sujet de l'Atlantide. C'est Platon, qui le premier, lança le débat, voilà plus de 2 000 ans. Ce qui lui a valu, jusqu'à maintenant l'image d'un joyeux plaisantin ! Ce qui est bien connu ! Demandez donc aux étudiants qui pâlissent sur leur version grecque ce qu'ils en pensent !

Jules Verne, lui, dans son roman "Vingt mille lieux sous les mers" retrouve l'Atlantide avec le capitaine Nemo et son célèbre Nautilus. Fiction ? Peut-être, mais quand on sait que la plupart de ses romans, qui semblaient sortir de son imagination fertile, sont devenus des faits, alors allez donc savoir !

Edgar Cayce, extraordinaire voyant, bien connu aux États Unis, donna dans les années 30, des détails très précis de la civilisation atlante, qui confirmaient les textes de Platon, qu'il n'avait pourtant jamais lus, et qui allait à l'encontre de ses convictions religieuses.





Pour ou contre ?



Depuis le jour où Platon rapporta au monde les explications d'un certain prêtre de Saïs, la question de l'Atlantide n'a cessé de soulever les passions.

Aristote (384-322 avant JC), disciple de Platon, fut l'un des premiers â mettre en doute l'existence du continent disparu; il n'est pas absurde de croire que cette attitude négative lui fut dictée par la jalousie. Aristote - qu'importunait la gloire de son maître - crut trouver dans la négation de l'existence de l'Atlantide un moyen de discréditer quelque peu Platon aux yeux de ses contemporains. Manœuvre à la fois mesquine et contradictoire, puisqu'Aristote n'hésite pas à citer, dans ses écrits, une île située au milieu de l'Atlantique et baptisée Antilia par les Carthaginois!

Au contraire, Krantor, autre disciple de Platon, soutint la véracité des dires de son maître et affirma avoir vu personnellement les colonnes sur lesquelles était gravée l'histoire des Fils de Poséidon...

Hérodote, au Ve siècle avant notre ère, parle des Atlantes " qui tirent leur nom d'une montagne appelée Atlas, ronde et conique, qui va en s'amincissant, si haute, dit-on, que son sommet est invisible, les nuages ne le quittent jamais, ni l'été ni l'hiver... ". Et Thycyde (460-400 avant JC) d'écrire dans les Guerres du Péloponnèse: " La mer â Orobiaï en Eubée, se retirant de ce qui était alors la côte et se soulevant en une énorme vague, recouvrit une partie de la ville; puis elle se retira en certains points, mais en d'autres l'inondation subsista, et ce qui était jadis la terre est aujourd'hui la mer. Les gens qui n'avaient pu se réfugier sur les hauteurs périrent. Une inondation semblable se produisit dans le voisinage d'Atlantë, une île de la côte des Opuntian Locri. "

Au premier siècle de notre ère, Diodore de Sicile évoque un royaume " divisé entre les fils d'Uranos, dont les plus célèbres étaient Atlas et Chronos. Parmi ces fils, Atlas reçut pour sa part les régions de la côte de l'océan, et il ne donna pas seulement le nom d'Atlantioï â ses peuples, mais appela également Atlas la plus haute montagne du pays. On disait aussi qu'il avait été le premier â présenter â l'humanité la doctrine de la sphère; et c'était pour cette raison qu'on croyait que les cieux tout entiers reposaient sur les épaules d'Atlas. "

Tertullien (180-240 après JC) n'hésite pas à rappeler que " parmi les îles, Délos n'est plus... Samos est un tas de sable... Dans l'Atlantique, on cherche en vain cette île de la taille de la Libye ou de l'Asie; lorsque le côté de l'Italie, coupé en plein centre par la violente secousse des mers asiatiques et tyrrhénienne, ne laisse d'autre vestige que la Sicile... " Et Arnobius Afer, écœuré par cette mode fâcheuse qui tend, au troisième siècle de notre ère, â rendre les chrétiens responsables de toutes sortes de maux, de s'interroger amèrement: " Est-ce notre faute si, voilà 10.000 ans, un grand nombre d'hommes s'enfuirent de l'île qu'on appelle l'Atlantide de Neptune, comme nous le dit Platon, et ruinèrent et anéantirent d'innombrables tribus ? "

L'historien romain Marcelinus (330-395 après JC) fait état de tremblements de terre qui " ouvrirent d'énormes bouches et engloutirent des portions de la terre; ainsi dans la mer Atlantique, sur 1a côte d'Europe, une grande île fut avalée... "

Se référant à " certains historiens de la mer extérieure ", le néo-platonicien Proclus (410-485) écrit: " il y avait dans cette mer sept îles, consacrées en leur temps â Perséphone, et trois autres de grande taille dont l'une consacrée à Pluton, une â Ammon et une à Poséidon, celle-ci ayant une surface de mille stades. Ils disent également que les habitants de cette île consacrée â Poséidon conservaient le souvenir de leurs ancêtres, et de l'île atlantique qui se trouvait là, merveilleuse, en vérité, qui avait dominé pendant des siècles toutes les îles de la mer Atlantique et était également consacrée à Poséidon... "

Quant à Pline l'Ancien, au livre VI de son Histoire naturelle, il écrit: " A l'opposite du golfe Persique et vis-à-vis de la côte d'Éthiopie, est située l'île Cerné. On ne connaît au juste ni sa grandeur ni sa distance. Polybe place cette Cerné à l'extrémité de la Mauritanie, vis-à-vis du mont Atlas, à huit stades du continent. Cornelius Nepos parle d'une Cerné à laquelle il ne donne pas plus de deux milles de circuit. En face du mont Atlas est, dit-on, l'île Atlantide, passé laquelle, à cinq journées de navigation, la terre ne présente plus que des déserts... "

En refusant au continent disparu toute possibilité d'existence, les ennemis de l'Atlantide ont adopté, et continuent d'adopter, une attitude certes contestable mais unitaire. Et il est sans doute dommage que, sur ce dernier point, les amis de l'Atlantide n'aient pas cru bon devoir les imiter. En se trompant de cible, en confondant l'essentiel et 1e secondaire, en se souciant moins du message traditionnel transmis par l'Atlantide à la postérité que de la localisation de l'île fabuleuse, ils se sont lancés dans une mauvaise querelle qui ne pouvait que les affaiblir et discréditer un peu plus, aux yeux d'un public naturellement sceptique, la cause qu'ils s'imaginaient défendre...

C'est ainsi qu'au XIVe siècle, Bory de Saint-Vincent voit dans les Açores et les îles Canaries des vestiges de l'Atlantide. Au XVIIe siècle, Rudbeck place l'Atlantide en Scandinavie. Le Père Kirsher, jésuite, la place au centre de l'Atlantique. Francis Bacon la voit en Amérique. Un siècle plus tard, Baër la localise en Palestine tandis que l'astronome Bailly l'installe en Mongolie. Au XIXe siècle, Godron l'imagine enfouie sous le Sahara. Etienne Berlioux la situe également en Afrique du Nord. Quant à Donnelly, d'accord avec Platon, il la range en plein Atlantique; ajoutant: " fondateurs de la quasi-totalité de nos arts et de nos sciences ; ils (les Atlantes) furent les pères de nos croyances fondamentales; ils furent les premiers civilisateurs, les premiers navigateurs, les premiers commerçants, les premiers colonisateurs de la terre; leur civilisation était ancienne alors que l'Égypte naissait, et il allait s'écouler des milliers d'années avant que l'on ne songe même à Babylone, Rome ou Londres. Ces disparus étaient nos ancêtres, leur sang coule dans nos veines; on entendait prononcer dans leurs villes, leurs cours et leurs temples, sous leur forme primitive, les mots que nous utilisons quotidiennement. Chaque lignée de race et de pensée, de sang et de croyances ramène à eux. "

Donnelly n'était pas sans avoir examiné les travaux de Brasseur de Bourbourg, et d'Auguste Le Plongeon, tendant à prouver l'existence de nombreuses similitudes cultuelles, culturelles et eschatologiques entre la civilisation maya du Yucatan, et celle de l'Atlantide.

Citons à ce propos un extrait d'une traduction des hiéroglyphes relevés par le Plongeon sur la pyramide de Xochicalco, au Mexique: " Une terre dans l'océan est détruite et ses habitants meurent tués afin d'être transformés en poussière... " Cette " terre dans l'océan " désigne-t-elle Mû, l'Atlantide, ou les deux continents à la fois ?

En début de siècle, l'écossais Lewis Spence penche pour l'existence de deux Atlantides: celle de Platon et une autre, située non loin de l'actuelle mer des Sargasses...

Les archéologues allemands Schulten, Herman, Henning et Jessen identifient l'Atlantide â la fameuse Tartessos, île placée à l'embouchure du Guadalquivir.

Les français Butavand et Jolleaud - rejoignant Berlioux et Borchard - situent l'Atlantide en Afrique du Nord et la font déboucher dans le golfe de Gabès.

Des savants russes la localisent en mer Caspienne ou en Crimée. Des savants espagnols en Espagne. Des allemands en Allemagne. Des irlandais en Irlande. Des suédois en Suède. Des vénézuéliens au Vénézuela...

L'explorateur Léo Frobénius identifie les Atlantes aux guerriers Yoruba (Nigeria) qui sévissaient aux environs de 16000 ans avant JC dans une contrée dont Solon nous dit... " qu'elle était recouverte d'une végétation luxuriante, que des plantes chargées de fruits fournissaient nourriture, boisson et médicaments, qu'elle produisait «l'arbre au fruit vite corrompu » (la banane) et d'agréables épices (le poivre), qu'on y trouvait des éléphants, que le pays produisait du cuivre et que les habitants portaient des vêtements d'un bleu profond... "

Jürgen Spanuth situe l'Atlantide dans l'île d'Héligoland, en mer du Nord, tandis que Galanopoulos et Bacon la voient à Santorin (Crète). Convenons que ces deux hypothèses non conformistes sont extrêmement séduisantes. Héligoland - appelée par les grecs Electris à cause de ses riches gisements d'ambre - signifie " Terre Sainte " . Elle joua dans l'Antiquité un rôle commercial non négligeable et connut une série de tremblements de terre dont le plus important eut lieu vers 1500 ans avant JC. Elle ne put remplir le rôle d'intermédiaire - généralement attribué à l'Atlantide - entre les civilisations sud-américaines et méditerranéennes. Elle ne fut, semble-t-il, qu'une colonie atlante. Idem pour Santorin, en mer Égée. Sa destruction brutale, en 1500 avant JC, a le mérite d'expliquer l'étrange disparition, au milieu du deuxième millénaire avant notre ère, des civilisations crétoise et mycénienne. Mais rien d'autre.

Par contre, l'Atlantide Atlantique défendue par Paul Le Cour et ses continuateurs (responsables et membres d'Atlantis) correspond à la localisation donnée par Platon et par la Tradition. Signalons au passage qu'Atlantide et Atlantique possèdent une racine identique et renferment les consonnes tl que l'on retrouve dans Quetzalcoatl, Popocatépetl, Toltèque, Aztlan, Atlas - noms historiques ou géographiques toujours .en usage de part et d'autre de l'Atlantique.

Quant aux arguments scientifiques et archéologiques favorables à cette hypothèse, ils ne manquent pas. La disparition de l'Atlantide - 9500 ans avant notre ère - correspond au recul de glaciation enregistré lors de la naissance du Gulf Stream. Ensuite, il existe une chaîne dorsale su milieu de l'Atlantique. Et celle-ci réserve â ses explorateurs bien des surprises. C'est ce que rappelle Immanuel Vélikovsky dans ses Grands Bouleversements terrestres. " Le professeur M. Ewing, de l'université de Columbia, a publié en automne 1949 le rapport d'une expédition faite dans l'océan Atlantique, et dont les explorations portèrent spécialement sur la région de la crête médiane de l'Atlantique, cette chaîne montagneuse orientée du nord au sud au fond de l'océan, dont elle suit le dessin général. La crête, ainsi que les parties du fond océanique situées à sa droite et à sa gauche, révéla aux membres de l'expédition une série de faits qui constituent " de nouvelles énigmes scientifiques. "

" L'une d'elles fut la découverte de sable de plage préhistorique... sable remonté, dans un cas, d'une profondeur de 3200 mètres, et, dans l'autre cas, d'une profondeur de 5600 mètres, loin de tout endroit où des plages existent actuellement. "

Normalement, comme le souligne Vélikovsky: " il ne devrait pas y avoir de sable grossier sur les fonds éloignés des côtes, car le sable se forme sur les terres et sur le socle continental, qui constitue le rebord littoral de l'océan et de ses mers. "

Le professeur Ewing se trouva donc devant un dilemme: ou la terre s'était abaissée de 3200 à 4800 mètres, ou la mer avait jadis été de 3200 à 4800 mètres plus basse qu'aujourd'hui. Il s'interrogea: " Si la mer fut jadis 3200 mètres plus bas, où toute l'eau supplémentaire a-t-elle pu se rendre? Car, comme le rappelle Vélikovsky: " On considère comme une vérité admise en géologie que les mers n'ont pas changé leurs fonds, sauf quand des eaux peu profondes ont envahi des régions continentales basses. Il était donc difficile d'accepter cette surprenante constatation, que le fond de l'océan eût jadis fait partie de la terre ferme. "

Autre sujet d'étonnement: on admettait communément que le fond de l'océan fût recouvert d'une épaisse couche de sédiment, puisque celui-ci était censé s'y accumuler depuis des temps immémoriaux. Or, sur les bassins flanquant la crête médiane de l'Atlantique, Ewing s'aperçut que la couche sédimentaire avait moins de trente mètres d'épaisseur. Elle était notamment composée de poussières volcaniques, de poussières continentales apportées par le vent, de cendres de météorites brûlées et de poussières cosmiques venant de l'espace extra-atmosphérique et se répandant incessamment sur le globe. " L'expédition remonta également " des roches de type igné (c'est-à-dire ayant subi l'action du feu) des flancs et des sommets de la crête, ce qui signifie que des volcans sous-marins et des flots de lave s'y sont manifeste. " Il y avait aussi, à 1100 mètres de profondeur, " du granit et des roches sédimentaires de types qui durent, à l'origine, avoir fait partie d'un continent. "

Ainsi, le très sérieux professeur Ewing admettait l'existence d'un continent en plein océan atlantique! Mais, soucieux de ne point passer pour hérétique aux yeux de ses pairs, il s'empressait d'ajouter: " Il n'y a pas lieu de croire que cette puissante masse montagneuse sous-marine ait le moindre rapport avec la légendaire Atlantide perdue, que Platon décrit comme s'étant engloutie sous les vagues. "

Un continent: soit ! Mais pas l'Atlantide. Surtout pas l'Atlantide !

Pourtant, les indices permettant de croire en l'existence de l'Atlantide sont légion: quasi absence de sédiments épais sur les bassins jouxtant la crête médiane de l'Atlantique, présence de roches ignées, de sable préhistorique, de granit et de roches sédimentaires " de types qui durent à l'origine avoir fait partie d'un continent ", découverte du mur cyclopéen de Bimini avec ses racines de manglier fossilisées, présence de tachylite (lave basaltique qui se vitrifie à l'air libre) près des Açores, nombreuses analogies entre les civilisations sud-américaines et africaines (pyramides, emploi du bronze, momification) ne pouvant s'expliquer que par l'existence d'une terre intermédiaire, mentions de mystérieux civilisateurs venus de l'Est pour les anciennes civilisations d'Amérique du Sud, et de l'Ouest pour les Égyptiens. Autant de constatations confirmant les dires de Platon, et permettant de croire en l'hypothèse de l'Atlantide. Une Atlantide que ne contrarie nullement la théorie dite de la " dérive des continents " de Wagener. Une Atlantide qui - en vingt-quatre heures - fut expédiée brutalement au fond des eaux.

Elle ne fut pas la seule. Ma-Noa, ville d'or bâtie sur une île, que chercha en vain Marcel Homet, fut engloutie au milieu d'un lac de la Serra do Pari-Ma. Héliké fut submergée, dans le golfe de Corinthe, lors d'un tremblement de terre. Elle resta visible des siècles durant à la grande joie des touristes romains qui venaient contempler la statue de Zeus se détachant dans l'eau claire. En Inde, les ruines d'une cité immergée gisent au large de Mahabalipuram, dans la province de Madras. Idem dans le golfe du Mexique, près de Cozumel. En France, il est question de la ville d'Ys engloutie près des côtes bretonnes. En U.R.S.S., les ruines d'une cité antique ont été découvertes dans la baie de Bankou.

En mer Égée, près de Mélos, un archéologue qui cherchait les bras de la Vénus de Milo, a trouvé incidemment une ville gisant par 120 mètres de fond. Une ville a également été découverte au large des côtes péruviennes. On parle d'une cité couvrant 4 hectares de fonds marins au nord de Cuba. Des sondages sous-marins effectués au large du Vénézuéla ont permis de localiser un mur de plus de 150 km de long. Un mur dix fois plus petit a été détecté, de la même façon, au large du cap de Hatteras. Sans parler du mur de Bimini découvert dans le fameux triangle des Bermudes. Quant â la célèbre Tartessos, que cherchèrent en vain les professeurs Schulten, Jessen, Herman et Henning, on pense qu'elle gît actuellement quelque part à l'embouchure du Guadalquivir.

Au musée national de Madrid, un ancien livre maya baptisé Codex Cortesianus, relate la disparition brutale du continent Mû alors situé dans le Pacifique: " Par son bras puissant Homen causa un tremblement de terre qui eut lieu au coucher du soleil et pendant la nuit, Mû, le pays des collines de terre, fut submergé. (...) A deux reprises, Mû sauta de ses fondations; il fut alors sacrifié par le feu. Il explosa, secoué violemment de haut en bas par des tremblements de terre. " Et le document de Lhassa, découvert par Schliemann dans un vieux temple bouddhique de la ville de Lhassa, au Tibet, et qui, d’après le colonel James Churchward, précise : " Quand l'étoile de Bal (météorite) tomba sur le lieu qui n'est maintenant que ciel et mer, les sept villes avec leurs portes d'or et leurs temples transparents frémirent, et furent secouées. comme des feuilles dans la tempête; et un déluge de feu et de fumée s'éleva des palais. (...) La terre (de Mû) et tous ses habitants furent mis en pièces et engloutis dans les flots. ".

Descriptions qui nous rappellent étrangement le texte de Platon selon lequel, en l'espace d'un jour et d'une nuit terrible, des secousses telluriques violentes, des cataclysmes ravagèrent l'île Atlantide et la firent disparaître dans la mer.

Une Atlantide embrasée par le feu du ciel puis noyée dans l'eau de la terre.

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MessageSujet: Re: Redécouverte de l'Atlantide   Redécouverte de l'Atlantide Icon_minitime1Jeu 23 Sep - 19:18

L'ATLANTIDE ET LA LEMURIE



La Lémurie est une ancienne civilisation qui est supposée avoir existé avant et en même temps que l'Atlantide. On la situe dans le Pacifique Sud, entre l'Amérique du Nord, l'Asie et l'Australie. La Lémurie est appelée aussi Mu, ou Terre de Mu. A l'apogée de sa civilisation, les lémuriens étaient hautement évolués et d'une grande spiritualité.

Ce continent légendaire aurait lui aussi sombré dans l'Océan. Les survivants purent se réfugier dans les colonies de Mu.

Malheureusement, il est très difficile de trouver une preuve concrète de son existence.

En 1926, le colonel James Churchward, américain d'origine anglaise, fit sensation en publiant son 1er livre : "Le continent perdu de Mu."

Il affirmait que des tablettes découvertes en Inde et au Mexique, rédigées dans le langage de Mu qu'un vieux prêtre d'Asie lui avait appris à déchiffrer, confirmaient que ce continent avait été la source de toute civilisation, avant même l'Atlantide.

Après avoir quitté l'Inde, Churchward chercha d'autres preuves concrètes de l'existence de Mu, au Tibet, en Égypte, en Nouvelle Zélande et à l'île de Pâques. Il raconta avoir trouvé de nombreux textes gravés dans la langue sacrée de Mu.

Malheureusement, personne d'autre n'a jamais vu ces plaquettes et le doute subsiste toujours sur les découvertes et les dires de Churchward.

Vous pourrez avoir quelques informations à sur un site qui ne porte malheureusement pas de nom : http://perso.libertysurf.fr/pythacli/civilisations/mu.htm





L'ATLANTIDE DE PLATON



Platon (428-347 avant JC) fut certes le premier, mais non le dernier !, à parler de l'Atlantide dans deux dialogues : le "Timée" et le "Critias". Il situe la fin tragique de l'Atlantide dans les années 9 500 avant JC.

Dans le "Timée", Critias raconte que Solon, en voyage à Saïs, en Egypte, interrogea un prêtre sur l'antiquité, celui-ci lui dit que, jadis, il y avait :

" .....une immense puissance qui marchait insolemment sur l'Europe et l'Asie tout entières, venant d'un autre monde situé dans l'océan Atlantique.

" On pouvait alors traverser cet Océan; car il s'y trouvait une île devant ce détroit que vous appelez, dites-vous, les colonnes d'Héraclès. Cette île était plus grande que la Libye et l'Asie réunies. De cette île on pouvait alors passer dans les autres îles et de celles-ci gagner tout le continent qui s'étend en face d'elles et borde cette véritable mer.

" Car tout ce qui est en deçà du détroit dont nous parlons ressemble à un port dont l'entrée est étroite, tandis que ce qui est au-delà forme une véritable mer et que la terre qui l'entoure a vraiment tous les titres pour être appelée continent. Or dans cette île Atlantide, des rois avaient formé une grande et admirable puissance, qui étendait sa domination sur l'île entière et sur beaucoup d'autres îles et quelques parties du continent. En outre, en deçà du détroit, de notre côté, ils étaient maîtres de la Libye jusqu'à l'Egypte, et de l'Europe jusqu'à la Tyrrhénie...

" Mais dans le temps qui suivit, il y eut des tremblements de terre et des inondations extraordinaires, et, dans l'espace d'un seul jour et d'une seule nuit néfastes, tout ce que vous aviez de combattants fut englouti d'un seul coup dans la terre, et l'île Atlantide, s'étant abîmée dans la mer, disparut de même.

" Voilà pourquoi, aujourd'hui encore, cette mer-là est impraticable et inexplorable, la navigation étant gênée par les bas fonds vaseux que l'île a formés en s'affaissant......"

Dans le "Critias", Platon reprend, pour le compléter, le récit, ébauché dans le Timée.

" ... Nous avons déjà dit, au sujet du tirage au sort que firent les dieux, qu'ils partagèrent toute la terre en lots plus ou moins grands suivant les pays et qu'ils établirent en leur honneur des temples et des sacrifices.

" ...C'est ainsi que Poséidon, ayant eu en partage l'île Atlantide, installa des enfants qu'il avait eus d'une femme mortelle dans un endroit de cette île que je vais décrire. Du côté de la mer, s'étendait, par le milieu de l'île entière, une plaine qui passe pour avoir été la plus belle de toutes les plaines et fertile par excellence. Vers le centre de cette plaine, à une distance d'environ cinquante stades, on voyait une montagne qui était partout de médiocre altitude. Sur cette montagne habitait un de ces hommes qui, à l'origine, étaient, en ce pays, nés de la terre. il s'appelait Evénor et vivait avec une femme du nom de Leucippe, ils engendrèrent une fille unique, Clito, qui venait d'atteindre l'âge nubile, quand son père et sa mère moururent. Poséidon, s'en étant épris, s'unit à elle ...

"...Lui-même embellit l'île centrale, chose aisée pour un dieu. Il fit jaillir du sol deux sources d'eau, l'une chaude et l'autre froide, et fit produire à la terre des aliments variés et abondants. Il engendra cinq couples de jumeau mâles, les éleva, et, ayant partagé l'île entière de l'Atlantide en dix portions, il attribua au premier né du couple le plus vieux la demeure de sa mère et le lot de terre alentour, qui était le plus vaste et le meilleur; il l'établit roi sur tous ses frères et, de ceux-ci, fit des souverains, en donnant à chacun d'eux un grand nombre d'hommes à gouverner et un vaste territoire. Il leur donna des noms à tous. Le plus vieux, le roi, reçut le nom qui servit à désigner l'île entière et la mer qu'on appelle Atlantique, parce que le premier roi du pays à cette époque portait le nom d'Atlas. Tous ces fils de Poséidon et leurs descendants habitèrent ce pays pendant de longues générations.…

" ...Et voilà comment tout était disposé autour du palais des rois :

" Quand on avait traversé les trois ports extérieurs, on trouvait un mur circulaire commençant à la mer et partout distant de cinquante stades de la plus grande enceinte et de son port. Ce mur venait fermer au même point l'entrée du canal du côté de la mer….

" ...Pendant de nombreuses générations, tant que la nature du dieu se fit sentir suffisamment en eux, ils obéirent aux lois et restèrent attachés au principe divin auquel ils étaient apparentés. Ils n'avaient que des pensées vraies et grandes en tout point, et ils se comportaient avec douceur et sagesse en face de tous les hasards de la vie et à l'égard les uns des autres. Aussi, n'ayant d'attention qu'à la vertu, faisaient-ils peu de cas de leurs biens et supportaient-ils aisément le fardeau qu'était pour eux la masse de leur or et de leurs autres possessions. Ils n'étaient pas enivrés par les plaisirs de la richesse et, toujours maîtres d'eux-mêmes, ils ne s'écartaient pas de leur devoir. Tempérants comme ils étaient, ils voyaient nettement que tous ces biens aussi s'accroissaient par l'affection mutuelle unie à la vertu, et que, si on s'y attache et les honore, ils périssent eux-mêmes et la vertu avec eux. Tant qu'ils raisonnèrent ainsi et gardèrent leur nature divine, ils virent croître tous les biens dont j'ai parlé. Mais quand la portion divine qui était en eux s'altéra par son fréquent mélange avec un élément mortel considérable et que le caractère humain prédomina, incapables dès lors de supporter la prospérité, ils se conduisirent indécemment, et à ceux qui savent voir, ils apparurent laids, parce qu'ils perdaient les plus beaux de leurs biens les plus précieux, tandis que ceux qui ne savent pas discerner ce qu'est la vraie vie heureuse les trouvaient justement alors parfaitement beaux et heureux, tout infectés qu'ils étaient d'injustes convoitises et de l'orgueil de dominer. Alors le dieu des dieux, Zeus, qui règne suivant les lois et qui peut discerner ces sortes de choses, s'apercevant du malheureux état d'une race qui avait été vertueuse, résolut de les châtier pour les rendre plus modérés et plus sages. A cet effet, il réunit tous les dieux dans leur demeure, la plus précieuse, celle qui, située au centre de tout l'univers, voit tout ce qui participe à la génération, et, les ayant rassemblés, il leur dit : ... "

Le manuscrit de Platon finit sur ces mots




L'ATLANTIDE DE CAYCE



Edgar Cayce, le grand médium américain, a apporté au début du siècle, des révélations non conformistes sur l'Atlantide. Dans ses lectures, il raconta tout d'abord, que cent mille ans avant l'entrée du Bélier en Inde, les habitants de l'Atlantide connurent a la séparation des êtres (…) en entités (...) mâle et femelle, ou individus. (364.3).

Autrement dit, selon lui, les premiers atlantes furent androgynes. Le mythe de l'androgyne n'est-il pas l'un des thèmes fondamentaux de la littérature mystique ? Jung faisait de ce mythe l'un des principaux archétypes de l'imagination humaine.

Et Platon - dans Le Banquet - de révéler que les êtres, à l'origine, étaient doubles. Ils possédaient quatre bras, quatre jambes et deux visage. Quand ils voulurent s'emparer du ciel, Zeus - an guise de punition - ordonna à Apollon de les séparer en deux. Ce qui fut fait.

Le mythe de l'androgyne - présent dans la Kabbale - persista chez les néoplatoniciens (Jamblique et Proclus), les gnostiques et las Pares de l'Église ; Eusèbe de Césarée, Saint Grégoire de Nysse, Maxime le Confesseur...

En tombant dans la matière, nous dit Cayce, les atlantes recherchèrent les plaisirs physiques. Mais ils recueillirent également les mauvais fruits de la condition humaine : douleur, froid, maladie, mort. Le nouvel univers qu'ils se façonnèrent n'était pas dépourvu d'aspects positifs. Une lecture de Cayce datée du 14 août 1930 fait état d'une entité " experte dans l'emploi de l'ascenseur pour les besoins de la construction sur la terre." (1730-1). Mais ces aspects positifs s'effacèrent bientôt devant l'offensive des "forces destructrices. Autrement dit, en introduisant dans leur nouveau plan de conscience la notion de progrès, les atlantes devinrent autant maîtres qu'esclaves. Ils innovèrent l'illusion manichéenne de l'existence physique.

On pouvait ranger, nous dit Cayce, les atlantes de d'époque en deux catégories: " Les Fils de la Loi de Un . et des " Fils de Bélial n. Les premiers - constituant " la race pure " - demeuraient, dans leurs actions et leurs pensées, assez proches du Créateur. Les seconds n'avaient " pas de morale, pas de conscience, sinon celle de la satisfaction de soi. " (877-26, 23 mai 1938).

Avec le temps, ce peuple, autrefois spirituel, a été déchiré entre les deux groupes. Les Fils de la Loi de Un perpétuaient la tradition spirituelle de leurs aïeux, pendant que les Fils de Bélial étaient absorbés à satisfaire leurs appétits physiques et leurs désirs. Cette division mena à la chute du continent et finalement à son éventuelle destruction.

Les Fils de Bélial firent une mauvaise utilisation des rayons solaires mystérieusement transformés en cristaux, dans des fosses de contact, par las ingénieurs atlantes. Ils inventèrent les explosifs ainsi que ces étranges instruments appelés à mettre en mouvement " les feux du centre de la terre ". Le résultat ne se fit pas attendre: l'Atlantide fut partiellement détruite. A cause d'un cataclysme qui entraîna " la séparation du pays en plusieurs îles, cinq en tout. " (877-26, 23 mai 1938). L'une de ces îles s'appelait Poséidia.

De 50.000 à 10.000 avant JC, l'Atlantide connut un relatif âge d'or. Il semble que des Fils de la Loi de Une ont davantage en main les destinées de la nation. Le progrès fut mis au service de l'ensemble des citoyens. Les " dispositifs inventée ", nous dit Cayce, furent appliqués " aux besoins et au confort des populations ". En ce temps-là, on voyageait dans des vaisseaux capables d'évoluer aussi bien dans les airs que sous l'eau. Des radars sophistiqués les guidaient " à travers l'espace vers d'autres pays ". La technologie atlante était supérieure à la nôtre. Les musiciens étalent capables de produire, sur leurs instruments, " des sons de toute nature ". Dans les universités, on enseignait la transmission de pensée dans l'éther. On connaissait la télévision et " l'enregistrement de la voix ". Les techniciens de l'époque n'ignoraient rien des forces électriques, mécaniques et chimiques.

II est également question, dans les lectures de Cayce, de la découverte d'un cristal terriblement puissant. Or, cette découverte fut mal maîtrisée puisqu'elle entraîna des destructions. Idem en ce qui concerne la mystérieuse " pierre de feu "’ qui avait le don de faire avancer les vaisseaux, les véhicules de plaisance et les sous-marins. Signalons également que cette pierre de feu produisait l'énergie nécessaire aux villes et aux villages atlantes. Elle fut, accidentellement, à l'origine de " la deuxième période de forces destructrices, qui anéantirent le pays dans ces îles qui allaient encore souffrir plus tard de nouvelles destructions. " (440, 20 décembre 1933).

En ne se concentrant principalement que sur la matérialité et en ignorant leur vraie nature spirituelle, les Fils de Bélial ont attiré sur eux une série de trois cataclysmes.

Le premier, quelques 50 000 années avant J C, a détruit leur source principale de pouvoir. Le second, approximativement en 28 500 avant J C, a disloqué le continent en trois plus petites îles : Poséidia, Og, et Aryen. La troisième et dernière destruction - celle dont parle Platon - s'est produite aux alentours de 10500 avant JC et a causé l'engloutissement des trois îles.

Alors, raconte Edgar Cayce, " beaucoup de chefs émigrèrent vers des pays étrangers ". Les Fils de la Loi de Un " comprirent que les terres de Poséidia-Atlantide allaient être définitivement englouties..." L'exode se généralisa. La majeure partie de la population atlante se dispersa vers l'Égypte, l'Arizona, le pays inca, le pays maya. Certains groupes de fuyards gagnèrent même " ce qui est aujourd'hui une terre espagnole ". Sans oublier le Portugal et " les Pyrénées où les Atlantes s'étaient déjà établis et avaient construits des temples " (1123-1, 19 février 1936).

Et l'Atlantide fut engloutie...





L'ATLANTIDE DE CHURCHWARD



C'est à l'occasion d'une famine qui ravagea l'Inde, en 1874, que le colonel James Churchward fit la connaissance de celui qui allait l'amener à s'intéresser à Mu et l’Atlantide :

« Il s'intéressait beaucoup à l'archéologie et aux anciens écrits il était plus savant en ce domaine qu'aucun autre homme vivant. Quand il vit un jour que j'essayais de déchiffrer un curieux bas-relief, il s'intéressa à moi, et ce fut une des plus sincères amitiés que j'eus le bonheur de connaître. I1 me montra comment résoudre le mystère de ce bas-relief et proposa de me donner des leçons qui me permettraient de m'attaquer à un travail plus ardu ».

Cet homme était un Grand Prêtre Rishi qui lui révéla l’existence d’ anciennes tablettes rédigées par les Naacals (une confrérie de Saints frères originaire de la Mère-Patrie), qu’ils mirent à jour et traduisirent.

Après avoir passé trente ans dans l'armée des Indes, James Churchward continua à parcourir le continent asiatique, il participa à des expéditions au Tibet, en Mongolie, en Sibérie, en Amérique centrale et dans le Pacifique, avant de se retirer aux États-Unis, où il mourut à l'âge de quatre-vingt-six ans.

Il a publié cinq ouvrages : The lost continent of Mu (1926),The children of Mu (1931), The sacred symbols of Mu (1933), The Cosmic Forces of Mu (1934) et The Second Book of the Cosmic Forces of Mu (1935).

Traduit de l’américain par France-Marie Watkins :

Mu, le continent perdu (j’ai lu ; l’aventure mystérieuse)

L’univers secret de Mu (j’ai lu ; l’aventure mystérieuse)

Le monde occulte de Mu (j’ai lu ; l’aventure mystérieuse)

L’Atlantide (extraits de L’univers secret de Mu)


« Jusqu’à ces dernières années, l’Atlantide n’était qu’une légende mais les découvertes archéologiques et les recherches des savants l’ont fait surgir du néant ; son histoire demeure vague mais défie toute controverse. Chaque jour apporte une révélation et tout récemment encore de nouvelles découvertes sont venues prouver que l’Atlantide n’est pas un mythe. Cette grande île continentale était située au milieu de l’océan Atlantique et elle existait il y a quelques millénaires à peine. C’est aux travaux de Schlieman que revient l’honneur d’avoir prouvé indiscutablement que l’Atlantide a existé.

Platon a rapporté en 400 av. J.C. les paroles de Solon : « l’Atlantide était le centre d’une civilisation qui a conquis le monde entier. Ce continent s’étendait au delà des colonnes d’Hercule (le détroit de Gibraltar) et il était plus vaste que la Libye et l’ Asie réunies; c’était le lieu de passage vers d’autres îles et un continent au-delà. L’empire de l’Atlantide étendait sa domination jusqu’en Égypte et en mer Tyrrhénienne. Cette grande puissance s’attaqua ensuite à l’Égypte, aux Hellènes et à toutes les nations bordant la méditerranée. Athènes se défendit vaillamment et au péril de ses habitants car, tous les autres Hellènes l’ayant abandonnée, elle repoussa l’envahisseur et, à elle seule, rendit la liberté à toutes les nations protégées par les colonnes d’Hercule. Peu de temps après, un grand tremblement de terre engloutit le continent dans les flots. Le fondateur de l’Atlantide était Poséidon. Un temple lui est dédié, où les peuples se réunissaient tous les cinq et six ans et, en donnant des sacrifices, ils juraient d’obéir aux inscriptions sacrées gravées sur les colonnes du temple.»

Dans sa Vie de Solon, Platon écrit : « Quand Solon visita l’ Égypte (en 600 av. J.C.) un prêtre de Saïs nommé Souchis et un prêtre d’Héliopolis nommé Psenophis lui révélèrent que, 9000 ans plus tôt, les rapports entre l’ Égypte et les Terres de l’Ouest avaient été interrompus à la suite de la destruction de l’Atlantide et de l’autre continent au-delà, englouti dans les flots par des cataclysmes. »

Solon séjourna donc en Égypte en 600 av J.C. L’Atlantide avait sombré 9000 ans plus tôt. Nous sommes bientôt en l’an 2000. Faisons donc le calcul, 9000 plus 600, plus 2000, et selon ces textes l’Atlantide aurait été engloutie il y a 11500 ans;mais je vais démontrer que le continent fut submergé beaucoup plus tard. J’ai découvert dans un ancien texte grec que, à l’époque où disparut l’Atlantide, il y avait sur cette terre 3000 soldats athéniens, probablement une troupe d’occupation. Un papyrus égyptien nous dit que Poséidon fut le premier roi de l’Atlantide, et qu’il fut suivi par une longue lignée de Poséidons, formant ainsi une dynastie. La couronne de Poséidon portait trois pointes, le symbole numérique de la Mère-Patrie. Son sceptre était un trident, indiquant encore une fois la suzeraineté de Mu. Il y a 20 000 ans , le trident était aussi le sceptre des Uighurs, et plus tard celui des khmers au Cambodge. Le professeur Le Plongeon a découvert au Yucatan des inscriptions déclarant que « les premiers colons de l’Atlantide étaient des Mayas venues de Mayax » et que, d’autres part, « l’Atlantide fut d’abord secoué par des tremblements de terre avant d’être submergée ». Ainsi le sort de l’Atlantide était une répétition de celui de Mu.

Henry Schliemann, qui découvrit le site de Troie, rapporte : « au musée de Saint-Petersbourg, en Russie, il y a un des plus anciens papyrus du Monde. Il fut rédigé sous le règne du pharaon sent, de la deuxième dynastie, et raconte que le pharaon Sent envoya une expédition vers l’ Ouest à la recherche des vestiges de la terre d’Atlantide d’où 3250 ans plus tôt, les ancêtres des égyptiens arrivèrent, apportant ave ceux toute la sagesse de leur terre natale. l’expédition revint au bout de cinq ans et elle n’avait trouvé aucun vestige d’un ancien peuple qui puissent apporter des indices sur le continent disparu. Dans ce même musée, on peut voir un autre papyrus de Manetho, le prêtre-historien d’Égypte, qui fait allusion au règne des sages de l’Atlantide qui aurait existé il y a 13 900 ans. Ce papyrus situe le point culminant de la civilisation de l’Atlantide à l’époque où débutait l’histoire égyptienne, c’est à dire il y a 16 000 ans.

Les sages dont parle ce papyrus étaient les rois de l’Atlantide ; ils régnèrent pendant 13 900 ans. L’Atlantide disparut il y a 11 600 ans, par conséquent le continent était gouverné par des rois il y a 25500 ans.

D’après le manuscrit Troano, les premiers colons qui s’établirent dans le delta du Nil étaient des Mayas. Comme ils venaient de l’Atlantide, cela démontre qu’une partie au moins de ce continent était peuplé de Mayas.

Je vais maintenant abandonner les citations d’anciens grecs, mayas ou égyptiens concernant l’Atlantide pour donner une histoire géologique de ce continent qui me semble plus convaincante que tous les documents.

Pour cela, j’entraînerai le lecteur dans une des vallées les plus inaccessibles d’Asie centrale, aux sources du Brahmapoutre. Au sommet d’une des plus hautes montagnes se dresse un monastère dont la bibliothèque contient un grand nombre de très anciennes tablettes d’argile. Ces tablettes ont été classées par sujets, dont l’un d’eux étant la géologie et l’histoire, et remontent aux temps les plus reculés, avant que l’homme foule la surface du globe. Elles comportent une histoire détaillée de l’Atlantide et une curieuse carte représentant le continent perdu et les contours des terres bordant l’océan atlantique, fort différents de ce qu’ils sont aujourd’hui. Je citerai le passage qui me paraît le plus remarquable :

« L’Atlantide n’avait pas toujours été une île. En des temps très anciens, avant l’apparition de l’homme sur la terre, alors que des monstres gigantesques hantaient les continents et les mers, l’Atlantide était reliée, à la fois, à l’Amérique, à l’Europe et à l’Afrique (j’emploie les noms actuels des terres et des mers). Une grande convulsion volcanique se produisit qui sépara le continent de l’Amérique, et forma plusieurs îles. Plus tard, une nouvelle secousse tellurique secoua l’autre partie de l’Atlantide, submergea des terres et forma une mer. Alors l’Atlantide devint une île immense, entourée d’eau de tous côtés. »

Étudions maintenant les phénomènes géologiques qui provoquèrent, directement ou indirectement, l’engloutissement de l’Atlantide.

Tout d’abord, le lit de l’océan Atlantique est phénoménal. Il existe là un gigantesque plateau sous marin hérissé de quelques chaînes de montagnes, appelé la crête du Dauphin. Ce plateau est situé entre 25° et 50 ° de latitude Nord, et 20°et 50° de longitude Ouest. Les Açores sont les sommets d’une de ces chaînes de montagnes sous-marines. En divers endroits des bords de ce plateau, il existe des failles ou falaises à pic, de plusieurs centaines de mètres de haut, donnant l’impression que le toit d’une maison ‘étaient effondrés, laissant un toit plat accroché au quatrième. On trouve une de ces falaises à environ 600miles à l’Ouest et un peu au Sud de l’Irlande. Là, le lit de l’océan plonge soudain de plusieurs centaines de mètres. C’est ce que j’ai appelé la muraille irlandaise. On trouve une formation semblable au bord de la mer des Caraïbes.

Le plateau lui-même est pratiquement horizontal, mais très bouleversé, avec par endroit des amas confus de rochers. Or, cette formation ne peut absolument pas avoir été causée par un soulèvement, car elle évoque plutôt la chute d’une masse rocheuse.

Par conséquent, le lit de l’océan Atlantique prouve qu’à un moment donné de l’histoire terrestre il fut transformé par d’importantes secousses telluriques. Je vais maintenant tenter d’expliquer la cause de ces bouleversements.

Sur la carte ci-contre, j’ai tracé le cheminement de la grande ceinture gazeuse centrale, qui allait de Mu, la Mère-Patrie, jusqu’en Asie mineure. Après être passé sous le continent de Mu en deux lignes parallèles, elle atteint le Yucatan et l’Amérique centrale où les parallèles en deux lignes parallèles qui passent sous l’Espagne et le Portugal. La ligne sud, partie des Antilles, atteint les îles Canaries où elle se divise pour pénétrer sous l’Afrique par le Maroc, où elles forment les montagnes de l’Atlas.
Les deux parties de la grande ceinture gazeuse centrale ne furent pas formées en même temps. La ligne sud est postérieure à la ligne nord et elles ne sont pas non plus à la même profondeur. La méridionale est beaucoup plus enfoncée dans les entrailles de la terre, peut-être de plusieurs kilomètres, ce qui explique pourquoi, lorsque l’Atlantide fut submergée pour la première fois, elle s’enfonça si peu qu’elle était presque découverte à marée basse ; des bancs de boue et d’algues apparurent alors, rendant l’Atlantique Nord infranchissable pour les navires. Ce fait est rapporté dans les archives des temples égyptiens. L’Atlantique ne devint de nouveau navigable qu’à la formation de la ceinture méridionale, qui fit plonger le continent à son niveau actuel. Vers la même époque, une autre ceinture gazeuse se forma, passant sous les monts Appalaches, l’Islande et la Scandinavie pour aboutir à l’Oural ; elle a un nombre infini de ramifications. Avant la formation de cette ceinture gazeuse, l’Europe et l’Amérique étaient soudées et il existait une bande de terre appelée par les géologues « route terrestre vers l’Europe », cette terre fut alors engloutie.

La submersion de l’Atlantide et de la route terrestre affecta les côtes de l’Amérique orientale, de l’Europe occidentale et de l’Afrique, par suite de l’abaissement du niveau des eaux de l’Atlantique qui se précipitèrent pour combler le vide laissé par la disparition du continent. Ce fut donc ainsi que la mer d’Amazone fut transformée en marais, que la vallée du Mississippi fut asséchée comme la vallée du Saint-Laurent et que la Floride émergea.
La géologie confirme mes affirmations, mais à rebours, si j’ose dire. La malheureuse géologie a toujours été coupable de mettre la charrue avant les bœufs.

La géologie parle ainsi de « l’élévation des côtes d’Amérique du Nord au cours d’une ère récente de l’histoire terrestre et ce même phénomène peut se constater sur la côte occidentale d’Afrique ». Les géologues ont apparemment fondé leur hypothèse sur le nombre de plages maritimes que l’on peut trouver à l’intérieur des terres, en Amérique orientale, et qu’ils ont appelés les plages « Champlain ».On trouve de semblables phénomènes en Europe. La période géologique dite Champlain fait partie du pléistocène ; or, ce fut au cours du pléistocène que les ceintures gazeuses se formèrent, que les montagnes se dressèrent et que les grandes submersions eurent lieu, alors que d’autres terres émergeaient là où les eaux avaient été peu profondes. Mais quand les géologues prétendent que l’existence de ces plages Champlain est due à l’élévation du terrain, ils se trompent. Leur emplacement actuel est dû à deux facteurs :premièrement, l’abaissement du niveau des océans et, deuxièmement, les secousses volcaniques qui bouleversèrent les terres lors de la formation des ceintures gazeuses.

Les îles Canaries se trouvent juste au dessous de l’embranchement méridional de la grande ceinture gazeuse centrale, au large de la pointe nord-ouest de l’Afrique, à une distance d’une centaine de milles, et juste en face de l’endroit où la ceinture pénètre sous l’Afrique, le Maroc.

Du point de vue volcanique, ces îles sont extrêmement intéressantes car elles possèdent de nombreux cratères, anciens et modernes ; Quand je dis « anciens », je pense à ceux qui existaient avant la formation des ceintures gazeuses. Certains de ces cratères anciens sont antérieurs à l’engloutissement de l’Atlantide. Le volcan le plus connu est le pic de Ténériffe, dont la crête couronnée de neige s’élève à 3 710 mètres. Mais les îles les plus intéressantes pour moi sont Grande-Canarie et Palma. Le pic de Ténériffe est un volcan moderne, formé par la ceinture gazeuse. Un des cratères de cette île, Chahorra, est douteux, et présente autant de caractéristiques anciennes que modernes. Je n’ai trouvé aucun texte parlant de son éruption ; L’île de palma se trouve à une cinquantaine de milles au nord-ouest de Ténériffe. Le cratère de cette île s’appelle « Grand Caldera » et il est indiscutablement ancien, sans le moindre rapport avec les ceintures gazeuses. C’est le plus vaste cratère que je connaisse et son diamètre dépasse tout ce que l’on peut trouver en Océanie. L’antique Kilauea, le monstre des îles Hawaii, a un diamètre de 4 828 kilomètres alors que le Grand Caldera est large de près de huit kilomètres et profond de deux. Un examen attentif de ses flancs intérieurs révèle qu’à l’origine il n’était pas aussi profond et tout porte à croire que cette différence de profondeur n’est pas due à un phénomène subit mais se fit graduellement ; à mon avis, c’est un très ancien cratère qui contribua à évacuer les gaz se trouvant sous l’Atlantide, et à submerger ce continent ; l’île de Palma faisait donc jadis partie de l’atlantide.

Les indigènes de Palma ont une légende, à propos de Grand Caldera et du pic de Ténériffe, qui indiquerait que l’île de Palma faisait jadis partie de l’Atlantide : « Le pic de Ténériffe fut simplement lancé en l’air par le Grand Caldera, par dépit ». Il ne faut pas être grand clerc pour deviner l’origine de ce mythe, et sa raison.

Pendant les terribles bouleversements volcaniques qui accompagnèrent la formation des ceintures gazeuses passant sous ces îles, la terre qui forme aujourd’hui le pic de Ténériffe se trouvait située juste au dessous de la ceinture en formation. C’était un point de moindre résistance. Le pic de Ténériffe fut ainsi érigé et percé, afin de permettre l’évacuation des gaz.

Le grand Caldera, se trouvant à une cinquantaine de milles de là, et sans aucune communication avec la ceinture gazeuse, resta inactif. Aquarante milles au sud-est de Ténériffe, à Grande Canaries, il y a un autre cratère ancien, relativement petit puisqu’il n’a que 1 600 m de diamètre. Il s’appelle Grand Caldera de Bandama. Tous les autres cratères des Canaries sont modernes, tous provoqués par la ceinture gazeuse.

Au nord-est, les Açores sont situées juste en face du Portugal, et de la branche nord de la grande ceinture gazeuse centrale passe dessous. Ce fut d’ailleurs elle qui les fit surgir de l’océan. Elles sont les sommets d’une chaîne de montagnes sous-marine qui fut dressés au-dessus du niveau de la mer, au moment ou l’Atlantide plongea pour la première fois après l’explosion de la chambre gazeuse qui la soutenait . Quand la ceinture gazeuse se forma, elle souleva ces montagnes dont les sommets émergèrent.

Une seule chose permet de faire un rapprochement avec l'Atlantide, la grotte Furna de Furnao Forge. Cette caverne est le vestige d'un ancien cratère qui a changé de position. A mon avis, voici ce qui s'est passé : ce cratère était un de ceux, fort nombreux, employés à l'évacuation des gaz qui soutenaient l'Atlantide. Lorsque le plateau de la chambre à gaz s'effondra, les terres tombèrent verticalement et le cratère conserva plus ou moins sa position. Puis lorsque la ceinture se forma, les gaz trouvèrent une issue de moindre résistance. La croûte terrestre fut alors soulevée et pris alors la position dans, l’ancien cratère devint une grotte creusée au flanc de la montagne.

Je ne puis donner ici qu’un bref résumé de ce qui s’est passé en ces temps reculés, mais il me semble avoir démontré que la géologie prouve l’existence passée de l’Atlantide.

Au cours de mon dernier voyage au Tibet, je découvris dans un monastère de grandes tablettes qui, à l’examen, se révélèrent être des cartes de diverses parties du monde. J’en trouvai une qui me parut être celle de l’Amérique du Sud. Sa date était indiquée par les positions des étoiles dans les constellations. Des astronomes m’apprirent que ces étoiles occupaient ces positions il y a 25 000 ans. Cette carte m’apportait la clef de biens des énigmes. L’Amérique du Sud, bien qu’indiscutablement un des plus riches domaines archéologiques du globe, attendait encore le premier coup de pioche des savants.
Selon cette carte, deux grands courants de colonisateurs traversaient, il y a 25 000 ans, le centre du continent en bateau. Ils allaient de la Mère-patrie du Pacifique à l’Atlantide et au-delà, jusqu’en Méditerranée et en Asie mineure !




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Bélier Cochon
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MessageSujet: Re: Redécouverte de l'Atlantide   Redécouverte de l'Atlantide Icon_minitime1Jeu 23 Sep - 19:20

L'ATLANTIDE A BIMINI



United Press titrait en 1970: " Des structures archéologiques submergées identifiées à proximité de l'île de Bimini. " Détail important, cette de l'archipel des Bahamas est la plus proche du continent américain. Pierre Carnac, historien des sciences, écrivain, conférencier, a participé, aux côtés de Dimitri Rebikoff explorateur, ingénieur spécialisé dans le domaine de la photographie sous-marine à la recherche de ce que certains pensaient être une partie du Continent Atlantide.

Qu'a-t-on découvert à Bimini ?
Une structure longue de 70m et large de 10 qui semble construite en gros blocs de pierres régulières assemblées par une espèce de ciment. Certains blocs, mesurés au demi-décamètre et au stéréocompensateur, ont plus de 5 m. de côtés avec une épaisseur variant de ,5 à 1,5 m. En fonction de leur densité, ces blocs peuvent atteindre des poids de 5 tonnes.

La face extérieure du mur est nettement dressées et alignée.

Les coins inférieurs sont vérifiables à l'équerre dans les trois axes. Des faits ultérieurs, (intervenus en 1971, et relatés dans un ouvrage de Pierre Carnac " L'histoire commence à Bimini " semblent indiquer qu'on aurait affaire à un ancien port submergé, comportant des quais et une double jetée, élargie à certains endroits symétriques.

Peut-on dater ces structures ?
On peut recourir à plusieurs méthodes. Celle de la détermination de la courbe générale de la montée des eaux donne une ancienneté de 6000 ans (BuI.GéoI.Soc of América, vol 79). Si l'on utilise le radiocarbone 14 appliqué aux tourbières submergées voisines on conclut à 4700 ans (+ ou - 10%) pour une profondeur de 3m et 6000 ans pour 4m . L'extrapolation donne 8 à 10 000 ans pour les constructions dont la base se trouve actuellement à 8-1 0 m de profondeur

En 1930, Edgar Cayce voyant américain, avait prédit que l'Atlantide devait resurgir entre 1968-1969 Peut-on rapprocher ces prédictions des découvertes faites à Bimini ?

Edgar Cayce s'est fait connaître par ses prédictions qui lui venaient toujours parle truchement d'un sommeil hypnotique - d'où son surnom de " Nostradamus dormant " !

Dès son adolescence, il avait annoncé les futures déclarations de guerre des deux derniers conflits mondiaux.

L'Atlantide ne pouvait manquer de s'ajouter au dossier Cayce

Ainsi, il conseillait de fouiller sous les pattes du Sphinx, en Égypte. Selon lui, des documents extraordinaires devaient s'y trouver. Ils concerneraient un continent submergé dans les flots de l'Atlantique, depuis 10 000 ans.

Toujours selon ses voyances - qu'il baptisait "lectures" - l'écorce terrestre subirait de grands bouleversements entre 1958 et 1998. II déclara, entre autres :

" C'est ce moment que choisira l'Atlantide pour refaire surface ...dans une région des Bahamas, près de Vile de Bimini..." Ce qui, a priori, ne s'est pas produit !

Christophe Colomb recherchait-il l'Atlantide ?
L'origine, le lieu, la date de naissance, l'âge, les liens familiaux, l'apprentissage et même toute la jeunesse de Christophe Colomb demeurent sujet à caution. Ceci cache probablement une énigme historique de taille.

En particulier on a de fortes raisons de croire qu'il n'a pas navigué au hasard dans l'Atlantique et que sa recherche de l'Amérique recouvrait peut - être une investigation plus romantique, voire ésotérique: un nouveau Paradis. Colomb était un mystique qui s'appuyait sur l'appât de l'or pour faire financer ses expéditions.

Plein d'illusions, visionnaire, incorrigible romantique, Christophe Colomb pensait devoir trouver dans des îles lointaines le Paradis terrestre, c'était son Atlantide.

Et Dieu sait que tous les communs mortels cultivent, secrètement dans leur âme la quête du Paradis Perdu.

Que conclure sur Bimini ?
Les structures de Bimini ont suscité, durant 2 à 3 ans, les plus vives controverses. Par la suite, plus rien.

Les partisans de l'origine " naturelle " des structures ont imposé leurs vues. Cela n'empêche qu'un jour le débat soit repris. Des dizaines de structures submergées de la zone, assez souvent analogues, réclament une explication cohérente. Les négliger ne signifie pas faire avancer la connaissance.




L'ATLANTIDE AUX CANARIES



Les survivants de l'Atlantide
par Elisabeth Kalfa



Pour les tenants de la thèse de l'Atlantide atlantique, les archipels des Canaries et des Açores constitueraient les ultimes vestiges du continent englouti. Qu'on soit d'accord ou pas avec cette hypothèse, il faut reconnaître que l'origine des premiers Canariens pose un réel problème ethnologique.


Ainsi, quand les navigateurs français débarquèrent en 1406 pour la première fois aux îles Canaries, ils se trouvèrent en présence d'indigènes au teint clair et de taille haute, qui se désignaient eux-mêmes sous le terme de Guanches, mot qui veut dire " homme ".

Lorsqu'il fut possible de comprendre leur langue, les Français ne furent pas peu étonnés de voir que ces Guanches se croyaient seuls au monde, persuadés d'être les derniers survivants d'une terrible catastrophe qui, plusieurs millénaires auparavant, avait anéanti l'humanité toute entière. Pendant près de 60 ans, les Français vécurent en harmonie avec les populations locales. Au début, cependant, le peuple guanche s'opposa à cette incursion étrangère. Avant que Jean de Bethencourt chambellan de Charles VI, puisse étendre son hégémonie sur les Canaries, ses troupes eurent à faire face à la résistance désespérée des Guanches qui préféraient la mort à la servitude.

Dans ces combats, les Français reconnurent le courage et la bonne foi de ces indigènes. Jean de Béthencourt racontera d'ailleurs lui-même que ses soldats s'étant emparés d'un groupe de femmes réfugiées dans une grotte de Fuerteventura, ils virent l'une d'elles étrangler son enfant pour qu'il ne tombât pas entre les mains des envahisseurs.
La conquête de l'archipel des Canaries par les Espagnols, en 1478, acheva de réduire ce peuple à l'impuissance. Dans ce même temps, une épouvantable épidémie, appelée par les Espagnols " modorra ", décima les Guanches qui n'avaient pas accepté la défaite.

Dès lors, les survivants se virent offrir le baptême et leurs noms désormais hispanisés se confondirent bientôt avec ceux des conquérants. Des mariages, enfin, perpétuèrent cette confusion et il naquit de ces unions de enfants fiers comme des Espagnols et mélancoliques comme des Guanches.

Les guanches, une civilisation embarrassante
Les ethnologues anciens et modernes qui ont étudié la nature de cette race guanche ont distingué deux types bien distincts. L'un, le plus répandu, de taille haute supérieure à 1,80 m-, imberbe, aux yeux et à la peau clairs, et au front de penseur. L'autre, de taille plus réduite, avec une peau sensiblement plus brune, des yeux de jais et un profil convexe qui révélerait un origine sémite. Il y a encore, mais de façon très localisée, à Gomera, des individus de courte taille et à tête large. Les Français d'abord, puis les Espagnols, furent très étonnés d'observer ce peuple guanche aux mœurs si archaïques, mais héritiers d'une civilisation évoluée et originale. Tout en ignorant l'usage des métaux et des tissus et n'utilisant que des outils en pierre, ils connaissaient en revanche l'écriture, l'astronomie et appréciaient la poésie. Leur législation, encore, était très élaborée et leur religion avait des rites compliqués. L'alphabet des Guanches, fort heureusement recueilli par les premiers missionnaires envoyés aux Canaries, ressemble aux alphabets des langues sémitiques (Phénicien, Carthaginois, Hébreu). Mais on a découvert à plusieurs reprises dans les îles de l'archipel, des inscriptions en caractères inconnus. lors d'un voyage effectué sur place, Robert Charroux a pu photographier une des ces inscriptions alphabétiformes à La Caleta (île Hierro).

En tout état de cause, les linguistes ont pu d'ores et déjà établir certaines connexions entre le Guanche et les dialectes parlés par les Touaregs et par les Berbères, et plus spécialement par les Senhadja qui habitent le Hoggar. Des traces d'influence arabe semblent certaines. Il ne fait aucun doute, pour le moins, que le monde antique connut l'existence des Guanches. Ainsi, le roi de Mauritanie, Juba II, qui vivait au Ier siècle de notre ère, nous parle des îles habitées par cette ethnie. II vante leur nombreuse population et leur prospérité. L'île actuelle de Ténériffe, aux riches plantations de palmiers dattiers, était appelée jadis " Junonia ". Plus loin encore dans les siècles, Platon lui-même décrit les Guanches comme de grands hommes blonds, mais il leur prête aussi une maîtrise incomparable dans l'art de traiter les métaux et d'édifier les cités. Ce qui est incontestablement à l'opposé des possibilités guanches du XVème siècle, qui n'utilisaient plus qu'un outillage d'os, de pierre ou de bois, et aménageaient des grottes pour y habiter. En rapport encore avec d'anciennes relations entre les Guanches et des peuplades du Sahara, le colonel Braghine cite une trouvaille près de San Miguel, dans l'île de Ténériffe, d'une soixantaine de momies, environnées d'un grand nombre de poteries et de peaux de lion. Or, souligne cet auteur, " ce qui a plongé les savants dans une grande perplexité, c'est que le lion n'a jamais existé sur ces îles ! "( L'énigme de l'Atlantide, 1952).


Le rapprochement linguistique du guanche et de l'arabe :
une preuve supplémentaire ?

Le rapprochement linguistique du guanche et de l'arabe constituerait pour plusieurs auteurs une preuve de l'origine atlante de la population des Canaries. Les Touaregs avec qui ils auraient été en rapport, ancêtres eux-mêmes des Garamantes, seraient les descendants de ce " peuple de la mer " refoulé de la Vallée du Nil par les soldats du Pharaon Ramsès Il au XIIIe siècle avant notre ère.

Récemment enfin, des anthropologues ont fait observer une prédominance du groupe sanguin O parmi les Canariens de souche. Or, avec eux se signalent les Basques et .es Corses. Si il est à peine besoin de souligner combien le " mystère " basque n'a toujours pas été élucidé, on se souviendra que les Corses furent entraînés dans l'immense déferlement des envahisseurs venus du Nord.

La statue du cavalier des Açores
Parmi les preuves matérielles invoquées par les atlantophiles pour identifier les archipels de l'Atlantique comme les ruines émergentes du continent platonicien, il est de tradition de rappeler l'existence d'une ancienne statue qui se serait élevée à Corvo, l'île la plus septentrionale des Açores. Ce qui en faisait tout l'attrait, c'est qu'il s'agissait d'un cavalier pointant son index en direction de l'Ouest, comme s'il indiquait la direction de l'Amérique... ou de l'Atlantide.

On sait en quelle circonstance cette statue disparut, grâce à un passage de la Chronique du règne du roi du Portugal Don Joao, écrite en 1560 par Damiao de Goes :

" L'île de Corvo est appelée par les marins l'île de l'Indicateur parce qu'elle leur sert à se diriger. En effet, au sommet de cette île, il existait une statue représentant un cavalier monté sur un cheval sans selle; il était tête nue, et ü portait sur ses épaules un manteau comme en portent les Maures. D'une main, il tenait la crinière de sa monture et de l'autre, il montrait la direction de l'Ouest. Quand le roi Don Manuel eut été prévenu de l'existence de cette statue, il chargea le peintre de la cour, Senhor Duarte D'Armas, de se rendre aux Açores pour en faire le tableau grandeur nature. Après qu'il eut reçu te tableau, le souverain chargea un homme de confiance de rapporter la statue à Lisbonne. Mais cet homme raconta que la foudre en tombant sur la statue, l'avait brisée; il ne pouvait donc en ramener que des fragments : la tête du cavalier, sa main droite, deux jambes et un morceau de hanche du cheval. Or, toute cette histoire n'était qu'un mensonge: la statue avait été brisée par la négligence des hommes chargés de la détacher de son piédestal. Quoiqu'il en soit, les morceaux furent remis au roi mais on ignore ce qu'il en advint. "

Dans ce même temps, un autre chroniqueur portugais confirma les faits. II s'agissait de Jean de Barros, celui qu'on appela le Tite-Live portugais, auteur d'une " Histoire portugaise des Indes occidentales " (éditée à Lisbonne en 1778-1788).

Or, quelques observateurs actuels tentent de prendre en défaut la tradition. Suivant les arguments d'un journaliste portugais, Robert Charroux, dans son ouvrage " Le Livre des Mondes oubliés ", doute qu'il ait pu exister une statue sur l'île de Corvo.

" Corvo, dit-il, n'est qu'un îlot. En cherchant bien dans la montagne, il a été possible de découvrir un rocher un peu plus tourmenté que les autres dans sa forme, mais n'ayant ni de près ni de loin l'apparence d'une statue, ni celle d'un cheval et encore moins d'un cavalier. (...) Un peu en contrebas, un autre rocher, ressemblant approximative ment à une borne, pourrait être la "marque" qui, selon la tradition, accompagne et précise 1a direction donnée parle chevalier. (...) Il nous a paru intéressant de faire un sort à cette légende, en laissant toutefois planer un doute favorable à !'assertion de Jean de Barros : s'il y a eu statue au XVIe siècle, de nos jours elle a disparu et rien ne permet de situer l'endroit où elle avait pu être érigée. "


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Bélier Cochon
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MessageSujet: Re: Redécouverte de l'Atlantide   Redécouverte de l'Atlantide Icon_minitime1Jeu 23 Sep - 19:25

L'ATLANTIDE EN CRETE


L’ombre pour la proie
par Pierre Jarnac


L'Hypothèse dite égéenne n'est apparue dans les livres consacrés au mystère de l'Atlantide que vers 1970. C’est en effet en 1969 que parut un premier ouvrage remarqué " sur cette question. Il s’agissait de " L’Atlantide, la vérité derrière la légende ", co-signé par un sismologue grec et un chercher anglais, MM. Galanopoulos et Bacon. Puis il y eut " Crète épave de l’Atlantide " de Michel de Grèce, et surtout " L’Atlantide redécouverte " de l’ethnographe anglais J.V. Luce.

Les auteurs étaient unanimes à accréditer le récit de Platon. Pour eux, l'exceptionnelle civilisation atlante décrite par le vieux philosophe avait une existence historique.

A la seule distinction qu'il ne s'agissait pas d'Atlantes mais de Crétois.

Des documents connus en Égyptologie ont permis de déterminer que vers 2500 avant Jésus-Christ, à l'époque de la IVe dynastie, lesquels la Crète conserva son prestige et les habitants de l'île de Crète et des îles environnantes avaient formé un vaste empire commercial qui dominait tout le bassin méditerranéen.

Leur capitale, Cnossos, se distinguait par une anticipation technologique tout à fait exceptionnelle. Les maisons étaient dotées de l'eau courante et bordées de trottoirs. L'art s'y distinguait, triomphant. De vastes mosaïques murales alliaient le souci de la vérité à un goût exquis. La Méditerranée était le champ clos de leur prospérité. Leur puissance navale, civile et militaire était sans équivalent. Ils trafiquaient avec la Grèce, Mélos, Syra, Chypre, Délos, la Syrie et entretenaient des relations suivies avec l'Égypte. C'est ainsi que leurs techniciens, ingénieurs et architectes, collaborèrent à l'édification des pyramides de Senousret II et d'Amenemhat III.

Le pays de Keftiu
Mille ans passèrent encore ainsi pendant lesquels la Crète conserva son prestige et ses mystères aux yeux des autres peuples méditerranéens. Puis au milieu du Xve siècle avant notre ère, il y eut un grand silence. Jusqu'au règne d'Aménophis II (1444-1412 avant J.C.), en effet, les documents égyptiens mentionnèrent l'existence de la Crète sous le nom de Keftiu, qui est le synonyme du mot akkadien Kap-ta-ra, qui signifie "une mer au-delà de la mer supérieure". Puis, quelques décennies plus tard, il s'avère que les Égyptiens se plaignent de ne plus pouvoir commercer avec ce pays de Keftiu. On en est informé par le papyrus dit d'Ipuwer, intitulé : " Les admonitions d'un Sage égyptien.".

Ce papyrus décrit le commerce extérieur de l'Égypte, laquelle dépendait des pays étrangers pour le bois et les substances aromatiques. Or, l'interruption des échanges commerciaux compromettaient gravement les habitudes prises

" Personne aujourd'hui, se lamente le scribe égyptien, ne fart plus voile vers le nord, jusqu'à Byblos. que ferons nous pour le cèdre nécessaire à nos momies ? Les prêtres étaient ensevelis avec les produits importés, et les nobles étaient embaumés avec les huiles qui venaient d'aussi loin que Keftiu, mais aujourd'hui ces produits n'arrivent plus... "

Que s'est-il donc passé ?

On ne le sut avec certitude qu'au début du XXe siècle... C'est en 1900, effectivement, que l'archéologue Sir Arthur Evans découvrit à Cnossos, au nord de l'île de Crète, les vestiges d'une formidable cité qui s'avéra être la capitale du fameux roi Minos, fils d'Europe enlevée par Zeus.

Jusqu'alors on ne connaissait ce personnage qu'à travers les récits d'Homère et la mythologie grecque. Thésée et le Minotaure, Ariane et le labyrinthe, Europe et le taureau, la naissance de Zeus dans la grotte du mont Ida, l'ingéniosité de Dédale ...tout cela désormais se retrouvait, ou pour le moins s'interprétait.

Ainsi, lorsqu'Evans dégagea le palais du roi Minos, qui se présentait comme un vaste ensemble de 20000 mètres carrés, tes bâtiments groupés autour de la cour centrale lui apparurent sans équivoque comme étant à l'origine de ce fameux labyrinthe...

Pour distinguer les vestiges bien particuliers de ce qui fut peut-être la première civilisation européenne, Arthur Evans les qualifia comme étant issus de la civilisation minoenne, du nom de ce roi fabuleux Minos.

Dès lors, les fouilles de Cnossos donnèrent le coup d'envoi d'une série de découvertes à travers toute la Crète et ses îles satellites: Mallia, Phaïstos, Zarko, et...Thêra.

Thêra l'île ronde
Thêra, autrefois connue sous les noms de Kallistê - la plus belle île - ou de Strongylé -Ile circulaire - fait partie de l'archipel de Santorin, situé à 120 km au nord de la Crète. La plus grande de toutes est en forme de croissant, elle est environnée de Théresia, au nord-ouest et d'Aspronisi, au sud-ouest. Au milieu de la baie se dresse le dôme fumant du Nea Kaméni. Santorin est, en effet, un des seuls foyers volcaniques encore en activité en Méditerranée. Partout, des falaises abruptes de pierre ponce, de lave et de cendre, plongent dans les eaux profondes de la mer.

Ancien cône formé par des éruptions à la fin du Pliocène et au début du Quaternaire, l'île de Thëra avait alors 15 km de diamètre. Formée de tufs volcaniques et calcaires, de lacs, elle fut le centre d 'une première éruption volcanique voici 25000 ans. Des cendres se répandirent alors sur toute la partie sud de. la Méditerranée.

Puis un nouveau cône se forma, et le volcan se tut pendant des millénaires. Mais ce fut pour mieux se réveiller 23500 ans plus tard. Car c'est aux environs de 1450 avant JC, que le volcan de ('île de Thêra explosa littéralement, crachant même son magma igné et soulevant un nuage de poussière suffisamment épais pour obscurcir le ciel jusqu'en Égypte. Au vu de ce phénomène cataclysmique, dit-on, le pharaon Aménophis III l'interpréta comme le courroux des dieux et s'empressa de faire la paix avec ses voisins.

La mer se couvrit de boue et de pierre ponce en si grande quantité que la mer Égée du sud fut pendant longtemps impraticable à la navigation. On retrouve là, l'observation de Platon indiquant qu'au lendemain de la submersion de l'Atlantide, "l'océan était devenu difficile et inexplorable.

Bientôt, les cendres retombèrent partout où elles étaient en suspension, jusqu'à former une couche de trente à soixante centimètres. Thérâ et Thérésia devinrent de véritables déserts, se couvrant d'une couche de déjection volcanique de 30 à 45 mètres d'épaisseur!

Sur l'île de Crète elle-même, pourtant distante de 120 km, les cités minoennes furent ensevelies sous près de 30 centimètres de cendre et il en fut ainsi des côtes de la Grèce jusqu'au delta du Nil. De nos jours encore, des prélèvements effectués au sud de la Crète ont démontré qu'à des profondeurs même considérables, 3700 m, il était encore possible de retrouver des traces de cette cendre volcanique provenant de l'explosion de 1450 avant notre ère.

Raz-de-marée en Méditerranée
Consécutivement à l'explosion, une vague énorme se souleva en réaction au formidable mouvement des eaux dans la partie centrale du volcan (strongylé) qui s'était effondré sous l'impact. Il s'ensuivit un gigantesque Tsunami qui balaya toutes les côtes de la Méditerranée orientale, dévastant complètement toutes les villes et lieux de peuplement à l'intérieur et sur le pourtour de la mer Égée. Seules, ou à peu près, les villes de Palaikastro et Zokro, situées très à l'Est de la partie basse de la Crète, semblent avoir échappé aux pires effets de cette dévastation.

Depuis les découvertes d'Evans à Cnossos, il est apparu aux archéologues que cette déflagration paroxysmique fut à l'origine de l'effondrement de la civilisation minoenne. Dès lors, les survivants de ce royaume moribond s'expatrièrent à travers toute la Méditerranée, laissant derrière eux des champs de ruines, des palais dévastés et une végétation anéantie pour des dizaines d'années.

Ils se dispersèrent alors aux quatre coins de la mer Égée. A l'ouest, vers l'Italie du sud et la Sicile; au nord, vers les Cyclades et l'Atlantique; à l'est, vers la route de Rhodes, de Chypre et du Levant; au sud enfin, vers l'Égypte où leur influence fut prépondérante.

La puissance minoenne n'étant plus qu'un souvenir dans le bassin méditerranéen, les Phéniciens qui n'attendaient qu'une occasion propice pour y assurer leur suprématie, se lancèrent à l'assaut des mers et multiplièrent leurs comptoirs jusque sur les bords de l'Atlantique.

L'Atlantide-Santorin
Le résultat des fouilles de Sir Arthur Evans en étaient encore à leurs prémisses, lorsque le 19 Février 1909, le journal londonien The Times publia, dans sa rubrique archéologique, un article non signé intitulé

"Le continent perdu". Son auteur, qui se révéla être K.J. Frost, professeur d'histoire ancienne à la Queen's University de Belfast, supposait que la fabuleuse légende de l'Atlantide n'était autre que le souvenir tenace de la puissance minoenne.

" En tant que puissance économique et commerciale, écrit-il, Cnossos et ses villes alliées se trouvèrent détruites au moment même où elles paraissaient les plus fortes et les plus éloignées du danger. Ce fut comme si le royaume tout entier avait été englouti sous les flots, comme si l'histoire de l'Atlantide était vraie. Le parallèle n'est pas gratuit. S'il existe un rapport entre les récits que nous possédons sur l'Atlantide et l'histoire de la Crète, il semble presque certain que nous trouvons là un souvenir des Minoens... La description d'Atlantis qui nous est donnée dans le Timée et le Critias, offre des traits si typiquement minoens que même Platon n'aurait pu inventer de tels détails, insoupçonnés à son époque. "

Plus tard, Frost développera encore son hypothèse dans un autre article ayant pour titre : " Le Critias et la Crète minoenne ". Cette fois, il s'attacha à mettre en parallèle les descriptions de Poséidon fournis par le récit platonicien et les éléments caractéristiques de la civilisation du roi Minos.

En effet, argumentait Fros, les détails que donne Platon sur un grand port, de luxueuses salles de bains, un stade, le sacrifice des taureaux, tout concorde avec les particularités de la Crète minoenne. Notamment, avec la cérémonielle d'un taureau qu'on voit souvent représentée sur des céramiques crétoises.

Mais aussi subtile qu'elle fut, cette théorie tourna court. Elle ne trouva aucun écho, ni dans les cercles spécialisés ni dans l'opinion publique. Puis la première guerre mondiale arriva, et Fros mourut au champ d'honneur.

Les preuves du séisme
Vingt ans plus tard, cependant, cette association d'idées Atlantide-Santorin fut reprise par L.S. Berg en 1928. Mais en l'état des fouilles, elle n'était fondée que sur l'intuition.

En 1932, un jeune ephor grec (conservateur d'antiquités), Spyridon Marinatos, se trouvait en Crète, s'interrogeant sur la disparition brutale de la culture minoenne, lorsqu'au cours d'une série de sondages sur la plage d'Amnisos, ancien port de la capitale du roi Minos, il dégagea les fondations d'une ancienne maison au pied de laquelle il eut la surprise de découvrir une fosse remplie de galets de pierre ponce.

Sans tirer de conclusions hâtives, il poursuivit ses recherches jusqu'au moment où il dégagea des orthostrates qui semblaient être jetées pêle-mêle.

Ce terme désigne des dalles de pierre dressées verticalement qui surmontaient les soubassements de certains monuments de la haute antiquité.

II semble évident que ces pierres avaient été éjectées de leur emplacement normal, comme par l'effet d'une énorme masse d'eau qui se retirait en force.

II conclut que le port crétois d'Amnisos avait été détruit par un raz-de-marée. Et que cet anéantissement ne pouvait être séparé de la disparition soudaine de la civilisation minoenne.

En 1939, il rassembla l'ensemble de ses observations dans un article publié par la revue anglaise " Antiquity " sous le titre: " La destruction volcanique de la Crète minoenne ". Les éditeurs de cette publication y ajoutèrent une note informant les lecteurs qu'à leur avis cette hypothèse avait besoin d'être étayée par d'autres preuves, et exprimèrent l'espoir que de nouvelles fouilles soient entreprises pour permettre de résoudre le problème.

Inspiration n'est pas identification
La seconde guerre mondiale passa avant qu'il ne fut possible de répondre à ces exigences scientifiques. II fallut attendre le début des années soixante avant que le sismologue grec Galanopoulos reprenne cette hypothèse, non sans la modifier.

Pour lui, l'identification de Santorin avec l'Atlantide ne fait aucun doute. Des fouilles entreprises sur l'île de Thêra lui révélèrent les ruines d'édifices indubitablement minoens, dévastés par une éruption. Un de ses collègues, le Hongrois Peter Haedervaari, calcula que l'explosion de Santorin avait du être quatre fois plus forte que celle du Krakatoa en 1 883. Ce volcan situé entre Sumatra et Java, dans le détroit de la Sonde, fut à l'origine d'une effroyable explosion qui causa la mort de 360000 personnes et ravagea 290 villes et villages. Tout comme l'archipel de Santorin, celui de Krakatoa était composé de trois îlots disposés en cercle.

Au vu de ces constatations, il apparaissait comme tout à fait évident que Platon s'était inspiré de la fin brutale de la civilisation minoenne, aussi bien qu'il en avait emprunté toutes les brillantes caractéristiques. Ce qui permit à Galanopoulos d'écrire de façon convaincante : "Les atlantes et la Crète de Minos se fondent désormais en une seule image : un État riche, puissant, qui est théoriquement une théocratie ancienne sous un prêtre-roi, mais en réalité, une haute bourgeoisie, frivole et intelligente, aimant les spectacles étranges et les sports, portant des vêtements d'une élégance subtile, utilisant des céramiques d'une grande beauté, vivant dans l'égalité des sexes, si rare dans l'Antiquité; une civilisation décadente, fascinante, délicieuse et condamnée".

Or, admettre cette identification, c'est faire un tri parmi les données fournies par le texte platonicien. La date du cataclysme, d'abord -9000 ans avant Solon-; la localisation ensuite: "au delà des colonnes d'Hercules" - que l'on associe généralement à Gibraltar-. Pour ce cas cependant, Galanopoulos a une explication : ce terme, dit-il, était utilisé à propos de deux promontoires de la côte sud du Péloponnèse, près de Mycènes, qui faisaient face à la Crète. Que le philosophe grec ait voulu faire référence à ces deux points et il y a toutes les chances que les Minoens et les Atlantes aient été un seul -même peuple.

Mais la thèse Atlantide-Santorin fait abstraction de cette guerre de conquête des Atlantes dont Platon fait si grand cas. Jamais les Crétois n'eurent de menées belliqueuses, et moins encore avec les Grecs qui n'en étaient qu'à leur stade primitif. II faut donc voir que Platon a vraisemblablement bâti son récit du Critias sur des souvenirs minoens, effectivement conservés par les Égyptiens qui avaient accueilli un certain hombre de survivants.

Mais le Timée demeure un texte bien distinct, dont l'histoire est toute autre, et qui n'est en aucun cas complémentaire du second. Aussi, peut-on raisonnablement le tenir pour conforme aux notes recueillies par Solon en 490 avant Jésus-Christ.





ATLANTIDE ET EGYPTE


L’Atlantide et l’Astrologie :
Le Zodiaque de Dendérah

par Eugène Brunet






Tout d'abord, doit-on considérer l'Atlantide comme une fiction? Sûrement pas, ne serait-ce qu'en fonction de ce vieil adage : "toute légende contient à la base, une part de vérité". D'autre part, s'il existe peu de textes évoquant de façon certaine l'Atlantide, ils ont au moins le mérite d'exister, indiquant une catastrophe en plusieurs étapes dont la dernière aurait été l'engloutissement de Poséïdonis. Ce continent disparu se serait situé au delà des colonnes d'Hercules, Gibraltar et Tanger ...en mémoire de quoi, l'océan qui aujourd'hui occupe cette position géographique, porte tout simplement son nom : l'Atlantique.

Pour comprendre ce "mystère" de l'Atlantide, il faut évoquer le déluge. II a bel et bien existé et ce n'est pas comme ont tenté de le faire croire quelques mauvais esprits, "un truc pour faire peur" que l'on a glissé dans la bible plus ou moins insidieusement. Disons simplement qu'il y a des "Noé" dans toutes les traditions du monde, de Babylone à la Cordillère des Andes, en Océanie comme au Mexique, au Caucase, ou bien encore chez les Égyptiens que nous retiendront plus spécialement ici.

Partout, on met en scène l'eau, le feu, l'air, et la terre, qui s'en trouve transformée; c'est aussi ce que laisse entendre Saint Jean à la fin de son Apocalypse au chapitre 21 où il évoque " les nouveaux cieux et la nouvelle terre ".

Revenons donc à ce déluge précédent qui eut lieu, d'après les extraordinaires recherches de Slosman dans La Grande Hypothèse, le 27 Juillet 9792 avant Jésus Christ. L'étude comparative des calendriers et l'observation du zodiaque de Dendérah, aujourd'hui au Louvre, en fait foi. Cet évènement colossal, les Égyptiens, héritiers des Atlantes, l'ont appelé : Le Grand Cataclysme.

Afin que nul n'en ignore, ils ont pris la peine de le graver, de le peindre et de le sculpter dans les temples, à Dendérah tout particulièrement.


Le Zodiaque de Dendérah
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Parmi les signes du zodiaque de Dendérah, on peut voir un lion sur un bateau, et sur l'arrière de ce bateau, à la queue du lion, un adolescent.

II faut savoir que, contrairement à ce qu'on a voulu prétendre, ce zodiaque de Dendérah est infiniment plus vieux qu'il n'y paraît: celui que nous possédons, daté aux environs de 150 ans avant JC, est en fait la sixième reproduction.

L'astrologie savante, que pratiquaient les Atlantes dans " l'ancien cœur de dieu " et leurs "suivants" dans le "nouveau cœur de dieu", continueront à l'être dans ce nouveau cœur que nous appelons aujourd'hui l'Égypte. Cette astrologie prenait en compte le mouvement de précession des équinoxes, redécouvert par Hyparque, mathématicien grec, environ 150 ans avant JC.

Or, le point vernal ou 0° Bélier équinoxe du printemps, est ainsi appelé justement parce que ce mot vient du latin Vernales qui signe Printemps. Donc, ce point vernal se déplace, dans le sens des aiguilles d'une montre, à raison de 1 ° tous les 72 ans, II détermine donc une grande année cosmique de 360° x 72 ans = 25920 ans.

Chaque signe du zodiaque valant la douzième partie de la circonférence soit 30c', ce qui correspond pour nous terriens à chaque mois terrestre, devient alors un grand mois cosmique de 360° x 72 ans = 2160 ans.

Si nous faisons un peu d'histoire en marche arrière...
En partant de notre point zéro le Bélier qui est à gauche dans le zodiaque, nous aurons :

Bélier 2160 ans + Taureau 2160 ans + Gémeaux 2160 ans + Cancer 2160 ans = 8640 ans.

La date du déluge avancée par Slosman : 9792 - 8640 = 1052 ans.

Si l'on ajoute ces 1052 années à 8640, nous pouvons voir que l'événement s'est produit quand le point vernal venait de dépasser le milieu du signe précédent, le Lion.

Nous voici revenus à notre étrange symbole sur le zodiaque de Dendérah, car cela expliquerait la présence du lion sur ce zodiaque. Mais la barque ?

Les Égyptiens avaient parmi leurs nombreux symboles, la barque sacrée : symbole du temps, de son écoulement et aussi symbole de la navigation des vivants et des morts.

Les grands prêtres astrologues Atlantes qui se perpétueront dans les grands prêtres Égyptiens, avaient prévu la disparition de leur terre de l'Atlantide et avaient imaginé de construire de grandes barques pour se sauver, eux d'abord et ceux de la population qui le pourraient, en emportant les trésors de leur immense savoir -ce qui permettra à la civilisation Égyptienne d'apparaître un jour dans l'histoire, structurée, organisée, conservant puis perdant peu à peu son savoir, sans jamais d'apports nouveaux.

Si bon nombre de ces grandes barques disparurent dans la traversée, certaines arrivèrent à bon port, sur les côtes de l'actuel Maroc, aux environs d'Agadir, de vieilles traditions marocaines en attestent. Ceux qui échappèrent au "Grand cataclysme" mirent longtemps à trouver une nouvelle terre, ce nouveau Cœur de dieu; il leur fallut traverser l'Afrique, jusqu'en Égypte où Dieu leur fit signe, en projetant sur terre, dans le delta du Nil, une énorme tache lumineuse en forme de triangle (Slosman affirme l'avoir lui-même contemplée).

II est facile de comprendre que cette tache lumineuse, émane de Sirius, étoile principale de la constellation du Grand Chien. Les Égyptiens vont accorder à Sirius une place considérable dans leur système de calcul du temps (son apparition annuelle qu'ils savaient parfaitement exacte annonçait les crues du Nil); mais aussi, à travers cette forme lumineuse, ils trouvèrent une autre forme de vénération de la divinité, et construisirent des Pyramides, qui ne sont pas autre chose que quatre triangles accolés se rejoignant en un point de Centre, le sommet.

Ceci permettrait entre autres de mettre en jeu toute une série de valeurs symboliques chiffrées

Le 4 : la base carrée de la pyramide qui symbolise la matière

Le 3 : les trois côtés de chaque triangle évoquant le grand ternaire de chaque grande tradition -Isis - Osiris - Horus I Père - Fils Saint Esprit, qui justement symbolise l'esprit.

Le 1 : le 4 et le 3 se réduisent en l'unité de l'esprit.

Et bien sûr encore en combinant

4 x 3 = 12 : chiffre essentiel qui se retrouve partout.

Le triangle a le même symbolisme que la montagne. Or, par exemple, c'est au sommet de la montagne que Moïse rencontrera la divinité.

L'univers de l'esprit, dieu, esprit ordonné et non par hasard, Dieu Grand Architecte de l'Univers, siège au sommet du triangle, donc de la Pyramide, là où il n'y a de place que pour Un.

Les Atlantes savaient ces choses et les ont transmises aux Égyptiens, qui eux-mêmes, nous les ont transmises ; mais il faut avoir une vie matérielle - le 4 -, pour prendre conscience et par la combinaison de 4 x 3 = 12, nous avons 172 = 3, le 1 en 3 personnes.

Voilà ce qu'il y a dans notre bateau, " entre les pattes du lion ". Et l'adolescent ? II y a peu de survivants après le déluge. L'humanité est très appauvrie, elle n'est donc pas figurée par un adulte mais seulement par un enfant, un adolescent.

La terre a l'envers
Le déluge, un grand cataclysme qui voit la disparition de l'Atlantide, soit; mais quelle en serait la cause ?!

Dans la journée, la terre s'est tout simplement mise à tourner dans l'autre sens.

Folie, utopie incroyable ?

Non point, encore une fois les Égyptiens l'ont su, gravé et peint dans les temples. Rappelons que cela se passe pendant l'ère du Lion. Ils ont gravé deux lions dos à dos entre eux, le soleil coincé entre l'hiéroglyphe du ciel l'un vers le haut, l'autre vers le bas, autrement dit, le ciel d'avant et le ciel d'après.

Au plan pratique, le Soleil, avant le déluge se levait à l'ouest. Quelles preuves ? D'abord, comment expliquer autrement que par un glissement rapide de l'écorce terrestre la présence de mammouths parfaitement conservés dans les glaces de Sibérie, l'herbe ingérée non putréfiée? Ensuite, des géologues ont trouvé des roches dont le sens d'orientation cristalline était inversé... ceci ne peut pas s'expliquer autrement que par l'inversion du sens de rotation de la terre. Enfin, quelle énigme que les anguilles qui vont, traversant l'océan, jusqu'à la mer des Sargasses pour revenir se reproduire, comme les saumons dans nos viviers.

Ils suivent tout simplement au fond de l'océan, le lit des cours d'eau engloutis.

Ils ne sont pas comme les oiseaux migrateurs qui se dirigent aux étoiles...

Nous pouvons donc penser, à la lumière de ces choses, que l'Atlantide est bien autre chose qu'un mythe.





L'ATLANTIDE EN ANTARCTIQUE


par J. Douglas Kenyon
Traduction française de Franz Destrebecq




Dans un futur pas trop éloigné, les archéologues qui recherchent l'Atlantide pourraient avoir à échanger leurs chapeaux de soleil et leurs équipements de plongée contre des lunettes de neige et des parkas.

Si la masse d'indications, en croissance rapide, se révèle correcte, au lieu du fond de l'océan, la prochaine grande zone d'exploration pour le fabuleux continent perdu pourrait être l'étendue glacée à l'extrémité du globe. Et avant de se moquer trop vigoureusement, les partisans de l'Atlantique Nord, de la mer Egée, et des autres théories, seraient bien avisés d'écouter attentivement les nouveaux arguments en faveur de la localisation de l'Atlantide en Antarctique

Dans les rangs de ceux qui prennent l'idée très au sérieux, on compte déjà des célébrités telles que John Anthony West et Graham Hancock. Fondée sur une théorie scientifique développée par le regretté Dr Charles Hapgood, en proche interaction avec pas moins qu'un personnage de la notoriété d'Albert Einstein, l'idée apparaît suffisamment solide pour soutenir les attaques les plus virulentes attendues de la part des gardiens de l'orthodoxie scientifique. De toute façon, il n'y aura pas besoin d'attendre la fonte totale de la calotte glaciaire pour résoudre la question. Quelques images satellite bien dirigées et quelques études séismiques appropriées pourraient rapidement l'éclaircir si, en effet, une civilisation avancée s'est jadis épanouie sur les terres [aujourd'hui] sous la glace.

Menant la charge de ceux qui parient que de telles preuves seront bientôt découvertes, se trouvent les chercheurs canadiens Rand et Rose Flem-Ath, les auteurs de When the Sky Fell [Quand le ciel tombait, 1995], qui vient juste de sortir dans une édition américaine (St. Martin's Press, New York). Précédemment publié au Canada, le livre contient la synthèse méticuleuse, effectuée par le couple, de la théorie de Hapgood sur les déplacements de l'écorce terrestre, ainsi que leurs propres découvertes fracassantes. Le résultat a déjà converti beaucoup de monde. Graham Hancock pense que les Flem-Ath ont fourni la première réponse vraiment satisfaisante à la question de savoir ce qui est arrivé au continent géant disparu de Platon. Après avoir consacré un chapitre de son best-seller Fingerprints of the Gods [Les empreintes des doigts des dieux, 1996] au travail des Flem-Ath, Hancock continue à affirmer l'importance de leurs théories sur l'Antarctique, lors de ses apparitions médiatiques. John Anthony West a écrit une postface à la nouvelle édition de When the Sky Fell (Colin Wilson a écrit l'introduction). Flem-Ath lui-même a exposé ses idées dans l'émission spéciale de février sur NBC, " Les mystérieuses origines de l'homme ".

Pour toucher le fond de toute cette excitation, sinon de la planète, " Atlantis Rising " [magazine spécialisé sur l'Atlantide, NDT] coinça Rand Flem-Ath dans sa maison sur l'île de Vancouver en Colombie britannique.

L'auteur n'a pas oublié comment son propre intérêt pour l'Atlantide a commencé. Pendant l'été 1966, alors qu'il attendait un entretien pour un poste de bibliothécaire à Victoria en Colombie britannique, il travaillait sur un scénario de téléfilm impliquant des " aliens " abandonnés et hibernant dans la glace, sur la Terre, depuis 10 000 ans. Soudain, à la radio, passa la chanson du chanteur pop Donovan, " Hail Atlantis " [" Salut à l'Atlantide "]. Oh, voilà une bonne idée, pensa-t-il. " Je voulais de la glace, donc j'ai pensé, maintenant où puis-je avoir de la glace et un continent isolé ? Et j'ai pensé à l'Antarctique ".

Plus tard, approfondissant l'idée, il lut tout ce qu'il put trouver sur l'Atlantide, incluant le fameux récit de Platon dans le Critias et le Timée, où des prêtres égyptiens décrivaient l'Atlantide, ses caractéristiques, son emplacement, son histoire et sa disparition, au législateur grec Solon. Au début l'histoire ne semblait pas marcher pour Flem-Ath, mais cela changea plus tard lorsqu'il fit une stupéfiante découverte, des similarités indéniables entre deux cartes peu connues mais remarquables.

Une carte de 1665, du jésuite érudit Athenasius Kircher, recopiée d'après des sources beaucoup plus anciennes, semblait avoir placé l'Atlantide dans l'Atlantique Nord, mais curieusement, avait placé le nord en bas de la page, obligeant apparemment à l'étudier à l'envers. La carte de 1513 de Piri Reis, également recopiée d'après des sources beaucoup plus anciennes, démontrait qu'une civilisation de l'ère glaciaire avait une connaissance géographique suffisante pour dessiner précisément la côte de l'Antarctique telle qu'elle existait sous une calotte glaciaire vieille de plusieurs milliers d'années (comme le remarqua Charles Hapgood dans Maps of the Ancient Sea Kings : Evidence of Advanced Civilization in the Ice Age [traduit en français sous le titre : Les cartes des anciens Rois des Mers, éditions du Rocher, 1981, NDT]). Ce qui apparut évident pour Flem-Ath fut que les deux cartes décrivaient la même étendue de terre.

Soudain l'Atlantide antarctique cessa d'être une histoire de fiction. La révélation était faite qu'il pouvait y avoir quelque chose de réel. D'autres études sur Platon apportèrent encore plus d'indications. J'ai noté que la description provient de l'Atlantide, se rappela-t-il. Bientôt, armé d'une carte du monde de l'US Navy, vue depuis le Pôle Sud, il découvrit une nouvelle manière de comprendre l'histoire de Platon et une nouvelle manière de regarder la carte de Kircher. Vus depuis cette perspective du sud, tous les océans du monde apparaissent comme des parties d'un seul grand océan, ou, ainsi que décrit dans Platon, comme le véritable océan et les terres au-delà comme un continent complètement à l'opposé. Située au milieu de ce grand océan, exactement au nombril du monde, se trouve l'Antarctique. Soudain, il était possible de comprendre la carte de Kircher, telle qu'elle était dessinée, avec le nord au sommet, l'Afrique et Madagascar sur la gauche et la pointe de l'Amérique du Sud sur la droite.

Le terme Océan Atlantique, comprit bientôt Flem-Ath, avait signifié quelque chose de très différent au temps de Platon que le sens qu'il a pris depuis l'époque de l'exploration. Pour les Anciens, il incluait tous les océans du monde. L'idée se précise, lorsqu'on se rappelle que dans la mythologie grecque, Atlas (un nom très proche d'Atlantide et d'Atlantique) tenait le monde entier sur ses épaules.

Tout le continent à l'opposé, qui entourait le véritable océan dans le récit de Platon, comprenait l'Amérique du Sud, l'Amérique du Nord, l'Afrique, l'Europe et l'Asie, fondus ensemble dans la vision du monde atlantéenne, comme s'ils étaient une masse de terre continue. Et de fait, ces cinq continents formaient à l'époque (9 600 av. JC) une seule masse de terre, au sens géographique.

Flem-Ath donnait la lecture suivante du récit de Platon : Il y a bien longtemps, l'Océan Mondial au-delà du détroit de Gibraltar était parcouru par des navigateurs, depuis une île plus grande que l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient réunis. Après avoir quitté l'Antarctique, vous rencontriez l'archipel antarctique (des îles actuellement recouvertes de glace) et de là, vous atteigniez le Continent Mondial qui encercle l'Océan Mondial. La mer Méditerranée est très petite comparée à l'Océan Mondial et pourrait même être appelée une baie. Mais au-delà de la mer Méditerranée se trouve un Océan Mondial qui est encerclé par une masse de terre continue.

Une erreur fréquente dans la plupart des lectures de Platon, pense Flem-Ath, est la tentative inappropriée d'interpréter l'ancien récit à la lumière de concepts modernes. Un autre exemple est la référence familière aux " Colonnes d'Hercule ", au delà desquelles l'Atlantide était dite se trouver. S'il est vrai que le terme désigne quelquefois le détroit de Gibraltar, une autre interprétation également valable est qu'il signifiait les limites du monde connu.

Pour Flem-Ath, le monde vu de l'Antarctique cadrait parfaitement avec le récit des anciens Égyptiens, décrivant le monde vu de l'Atlantide. L'ancienne géographie était en fait bien plus avancée que la nôtre, ce qui se tient si l'Atlantide, comme l'affirmait Platon, était une civilisation avancée.

Les théories de Platon mises à part, le plus difficile problème, expliquer comment l'Atlantide pourrait être devenue l'Antarctique, subsistait. Comment une terre, recouverte de milliers de pieds de glace, pouvait-elle avoir permis une habitation humaine, pour ne rien dire d'une grande civilisation de la taille de celle décrite par Platon ? Pour les Flem-Ath, la réponse, en l'occurrence, avait déjà été fournie, de manière minutieuse et convaincante, et publiée dans le Journal Scientifique de Yale au milieu des années 50.

Dans sa théorie du déplacement de l'écorce terrestre, le Pr Charles Hapgood, citant une masse de preuves climatiques, paléontologiques et anthropologiques, avait argué que toute la croûte extérieure de la Terre glisse périodiquement par-dessus ses couches intérieures, provoquant des changements climatiques majeurs. Les zones climatiques (polaire, tempérée et tropicale) restent les mêmes parce que le soleil rayonne toujours depuis le même angle dans le ciel, mais quand la croûte extérieure glisse, elle se déplace à travers ces zones. Vu par la population de la Terre, c'est comme si le ciel tombait. En réalité, l'écorce terrestre se déplace à un autre endroit. Certains pays se déplacent vers les tropiques. D'autres, par le même mouvement, glissent vers les pôles. Pendant que d'autres échappent à de grands changements en latitude. Les conséquences d'un tel mouvement sont, bien sûr, catastrophiques. Dans le monde entier, des séismes massifs secouent la terre et d'énormes raz-de-marée frappent les rivages continentaux. Comme les anciennes calottes glaciaires quittent les zones polaires, elles fondent, élevant de plus en plus le niveau des mers. Partout, et par tous les moyens, les gens recherchent des terres plus élevées pour échapper à un océan en folie.

Les Flem-Ath correspondirent avec Hapgood depuis 1977 jusqu'à sa mort au début des années 80, et bien qu'il était en désaccord avec eux sur l'emplacement de l'Atlantide (son candidat était les Rochers de Saint Pierre et Saint Paul), il louait leurs efforts scientifiques pour soutenir sa théorie. Pendant l'été 1995, Flem-Ath eut la permission de lire la volumineuse correspondance (170 pages) de Hapgood avec Albert Einstein, et de découvrir une collaboration entre eux, beaucoup plus directe que ce qui avait été supposé précédemment.

En entendant parler pour la première fois de ces recherches, par sa correspondance avec Hapgood, Einstein répondit : " Très impressionnant ... j'ai l'impression que votre hypothèse est correcte ". Par la suite, Einstein souleva de nombreuses questions auxquelles Hapgood répondit avec une telle minutie que Einstein se laissa finalement persuader d'écrire une préface enthousiaste au livre de Hapgood, Earth's Shifting Crust : A Key to Some Basic Problems of Earth Science [L'écorce mouvante de la Terre : une clé pour quelques problèmes de base de la science de la Terre] (1958, par Pantheon Books, New York).

Le déplacement de l'écorce terrestre n'est pas incompatible avec la théorie à présent largement acceptée de la dérive des continents. Selon Flem-Ath, elles partagent une hypothèse, celle que l'écorce extérieure est mobile en relation avec la couche intérieure, mais en tectonique des plaques le mouvement est extrêmement lent. Le déplacement de l'écorce terrestre suggère que sur de longues périodes de temps, approximativement 41 000 ans, certaines forces se dirigent vers un point de rupture. Parmi les facteurs à l'œuvre : une accumulation massive de glace aux pôles, influant sur le poids de l'écorce ; l'inclinaison de l'axe de la terre qui change de plus de trois degrés tous les 41 000 ans (à ne pas confondre avec l'oscillation qui cause la précession des équinoxes) ; et la proximité de la Terre par rapport au soleil, qui varie aussi après des milliers d'années.

L'une des erreurs habituelles, dit Flem-Ath, est de penser aux continents et aux océans comme étant séparés, mais en réalité, le fait qu'il y ait de l'eau sur certaines parties des plaques n'a aucun rapport. Ce que nous avons dans la tectonique des plaques, c'est une série de plaques qui se déplacent très progressivement en relation l'une avec l'autre. Mais ce que nous avons dans le déplacement de l'écorce terrestre, c'est que toutes les plaques sont considérées comme une seule unité faisant partie de l'écorce extérieure de la terre qui change de place par rapport à l'intérieur du globe.

La théorie, dit Flem-Ath, offre d'élégantes explications pour des phénomènes tels que la rapide extinction des mammouths de Sibérie, la présence presque universelle de mythes cataclysmiques parmi les peuples primitifs, et de nombreuses anomalies géographiques et géologiques laissées inexpliquées par toute autre théorie. La plupart des preuves habituellement citées pour appuyer l'idée des glaciations cadrent encore mieux avec le déplacement de l'écorce terrestre. Sous cette dernière, certaines parties de la planète sont toujours dans une période glaciaire alors que d'autres n'y sont pas. Quand les terres changent de latitude, elles entrent dans une période glaciaire, ou bien en sortent. Le même changement qui mit l'Antarctique de l'Ouest dans une boîte de glace congela aussi rapidement la Sibérie, mais dégela une grande partie de l'Amérique du Nord.

Alors que de nombreux géologues de l'establishment insistent pour dire que la calotte glaciaire de l'Antarctique est beaucoup plus vieille que les 11 600 ans indiqués par Platon, Flem-Ath souligne que les prélèvements de glace en profondeur, sur lesquels sont basées la plupart des datations, sont pris à partir de la Grande Antarctique qui était en effet sous la glace, même pendant l'époque de l'Atlantide. L'idée est ici qu'un mouvement d'environ 30° ou d'environ 2 000 miles survint en un laps de temps relativement court. Avant un tel mouvement, la péninsule Palmer de la Petite Antarctique (la partie la plus proche de l'Amérique du Sud, dont la souveraineté est actuellement disputée par le Chili, l'Argentine et la Grande-Bretagne) aurait projeté une zone de la dimension de l'Europe Occidentale au-delà du cercle antarctique, à l'intérieur de latitudes tempérées avec des climats proches de celui de la Méditerranée. En même temps, la Grande Antarctique serait restée sous la glace dans le cercle antarctique.

Une zone comme celle décrite par Platon, dit Flem-Ath, aurait la dimension de la Pennsylvanie, avec une cité comparable au Londres de l'époque moderne. Pas une mauvaise cible pour la photographie satellite. Des cercles concentriques ou d'autres grandes formes géométriques devraient être aisément discernables à travers la glace.

Flem-Ath pense que dans la plupart des domaines, Platon doit être pris au mot, bien qu'il suspecte qu'il puisse y avoir quelques inventions dans le récit. La guerre entre les Atlantes et les Grecs, par exemple, aurait pu être concoctée pour plaire à l'audience locale. Concernant l'importance des réalisations atlantes, cependant, il prend Platon très au sérieux et est très impressionné. Les exploits techniques décrits, dit Flem-Ath, auraient requis une habileté incroyable, plus grande même que la nôtre aujourd'hui. Concernant l'idée que les chiffres donnés par Platon devraient être divisés par un facteur dix, un argument fréquemment utilisé pour appuyer l'affirmation que l'Atlantide était en réalité la civilisation minoéenne dans la mer Egée, il ne l'accepte pas. Une erreur de facteur dix est compréhensible si vous utilisez des chiffres arabes, avec une différence entre 100 et 1 000 pour une décimale, mais en chiffres égyptiens, la différence entre les deux nombres est évidente. Pour lui l'argument est similaire à celui utilisé pour une localisation dans l'Atlantique Nord, dans lequel un concept moderne a été erronément surimposé sur un concept ancien.

Jusqu'ici les idées de Flem-Ath ont été largement ignorées par l'establishment scientifique, mais il pense que du moins les arguments de Hapgood pourraient obtenir une certaine acceptation. Très souvent les idées nouvelles ont besoin de 50 ans pour être acceptées, dit-il, et nous approchons de ce moment.

Si, en fait, la photographie satellite et les études séismiques apportent les indications que Flem-Ath attend, quelle sera la prochaine étape ? La glace dans la région dont nous parlons est relativement peu épaisse, dit-il, moins d'un demi kilomètre, et dès que nous aurons repéré la zone, il devrait être relativement aisé de creuser un puits et de trouver quelque chose.

Ce quelque chose pourrait compter parmi les objets manufacturés les plus beaux et les plus spectaculaires jamais découverts, pris dans la glace et resté ignoré depuis presque 12 000 ans.

Une perspective suffisamment excitante pour émouvoir les cœurs des sceptiques les plus endurcis ? Nous verrons bien.



Extrait de Atlantis Rising
Avec l'aimable autorisation du traducteur, Franz Destrebecq




L'ATLANTIDE AU SAHARA



par Jacques Lorillou




La présence de l’Atlantide, a été découverte par Platon,. Mais rien ne peut prouver ses dires, Il ne peut même pas situer exactement son emplacement. La question se pose de savoir si l’Atlantide était une île, comme certains l’affirment, ou bien, une partie de continent existant encore actuellement.

Nous avons actuellement quatre hypothèses d’emplacement : la première la situe au milieu de l’Atlantique entre la mer des Antilles et l’Afrique occidentale, dans la seconde, elle se trouve en différents points de l’Afrique du Nord, où de l’Espagne, nous voici arrivé au troisième emplacement qui serait le Nord Ouest de l’Europe que les anciens appelaient l’Hyperborée, enfin le quatrième point serait celui de soit la mer Noire ou la mer Égée.

Pour notre part nous en resterons à la seconde hypothèse celle de l’Afrique du Nord . De plus cette région du Sahara a été, voici 440 à 465 millions d’années au moment où la dérive des continents était en pleine évolution , cette partie de terre était soudée à l’antarctique, l’Amérique du Sud et l’Inde qui formait avec l’Afrique un super continent : le Gondwana. L’emplacement du Pôle Sud était juste centré sur le Sahara.

A cette période, une glaciation survint, c’était l’âge géologique appelé Ordovicien. Nous retrouvons d’ailleurs les traces de cette glaciation . Des stries glaciaires que l’on peut suivre sur plusieurs kilomètres, des traces d’érosion fluvio-glaciaire, profond chenal creusé par les eaux de fusion torrentielles d’un inlandsis

Voici environ 200 millions d’années, le Gondwana commença à se scinder et les fragments vinrent se positionner à leurs emplacements actuels. Et le climat se modifia d’une manière considérable, mais les traces laissées par les glaciers ne se sont pas complètement effacées.

C’est pendant cette période que le fleuve Nil se forma . Il semble qu’il coulait dans son lit actuel jusqu’en aval de Khartoum, là où le Nil Blanc venu de l’Ouganda et du lac Victoria est rejoint par le Nil Bleu, descendu du lac Tana en Éthiopie . A partir de ce point, au lieu de prendre la direction actuelle du Nord, il se dirigeât vers l’Ouest pour venir arroser la partie centrale de l’Afrique du Nord.

On peut donc supposer que la Sahara fut une sorte de paradis terrestre, car il avait tout pour être une contrée florissante en ces temps reculés.

Par contre l’Egypte semble avoir été un désert, car sans le Nil , où les cultures, qui en font un pays enchanteur, se limitent au delta, elle ne serait que la suite la plus désolée des sables de la Libye. Cette vallée du Nil en effet, sur plus de 2.000 kilomètres depuis Berber jusqu’à son embouchure, ne reçoit aucun affluent. Ce cours inférieur du Nil n’est pas normal car il est le plus grand fleuve du globe 4.000 kilomètre de long sur une largeur de 1 à 3 kilomètres.

On trouve dans le Sahara de grandes vallées d’érosion et des traces de végétation , ainsi que des traces de troncs pétrifiés de végétaux arborescents. On trouve également la trace d’une mer intérieure au sud de l’Algérie et de la Tunisie . Cette mer de 400 kilomètres de long aurait été alimentée par une série de quatre fleuves : le Souf, l’Ighargar, l’oued Miya et l’oued Djeddi. Qui sont en réalité les quatre fils du Nil.

Les vestiges de la civilisation montrent que la flore y était des plus abondante. Nous rencontrons des dessins primitifs sur la pierre desséchée représentant des lions, des rhinocéros, des gazelles, des hippopotames, et des caïmans . On peut trouver aussi en abondance des silex taillés sur les bords de ces anciens fleuves. Il y a aussi des traces de construction d’anciens canaux .

A Mertoutek , dans le Sahara central à 2.000 mètres d’altitude, l’on a trouvé des peintures représentant des hommes et des troupeaux de bœufs ; ces peintures sont comparables à celles que l’on trouve en Egypte. Ce qui tendrait à prouver une civilisation d’il y a plusieurs millénaires dans cette partie d’Afrique centrale. Elle fut sans doute l’ancêtre de la civilisation Egyptienne dont le berceau fut le Hoggar, où des fouilles effectuées dans le Hoggar, et de l’emplacement de la tombe de la mystérieuse reine Tin-Hinan, toujours vénérée par les Touaregs . On y a découvert, près d’un squelette féminin, de nombreux bijoux, colliers et bracelets d’or, et une statue du style aurignacien. Ce squelette donnait une ressemblance avec la race Cro-Magnon ce qui laisserait supposer que les habitants de l’époque de cette région étaient de grande taille, à peau blanche, aux cheveux blonds et aux yeux clairs, ce qui ne correspond en rien à des races africaines de la même latitude. Ils y seraient venus avant le séparation de l’Europe et de l’Afrique.

En raison de tous ces avantages, autant climatiques que des végétations luxuriantes, ce pays fut donc considéré comme un Eden, et c’est pour cela que l’Atlantide a toujours été le pays idyllique .

Les conteurs indigènes et arabes parlent souvent des contrées jadis florissantes, couvertes de cultures abondantes et de palmeraies entourant d’importantes villes.

Il est possible qu’un mouvement tellurique ait dévié le cours du Nil de son ancien lit à celui qu’il a actuellement. De ce fait le manque d’irrigation de cette partie de l’Afrique du Nord, a désertifié toute la région et que le Sahara est devenu le désert que nous connaissons maintenant.




Une reine atlante vénérée par les Touaregs :
Tin Hinan
Extrait de « Le mystère du Sahara et des hommes bleus » d’Elizabeth Kalta


"Tin Hinan est la reine dont Pierre Benoît modifiera le nom pour les besoins de son roman "L'Atlantide" en le restituant en Antinéa. en 1918, date de la sortie de son livre, Pierre Benoît se fondait sur des traditions sahariennes pour donner vie à son héroîne.

Tout ce que l'on savait sur cette mystérieuse défunte se résumait à ce qu'avait recueilli un officier français, Léon Lehuraux, qui avait vécu de longues années au Sahara. Selon la légende, à une date indéterminée, Tin-Hinan serait venue du pays des Berabers, avec sa fidèle suivante Takamat et un certain nombre d'esclaves, pour se rendre au Hoggar. Elle était montée sur une superbe chamelle blanche et avait emporté de nombreuses charges de dattes et de miel. Mais la route était longue jusqu'au Hoggar

Après des jours et des jours de marche, ses provisions de bouche commençaient â s'épuiser et nulle oasis n'apparaissait à l'horizon. Aux dunes succédaient d'autres dunes, et aux rochers, d'autres rochers. Au point que la caravane en était menacée dans son existence.

Un soir, cependant, alors que Takamat faisait accroupir son méhari (dromadaire) devant un petit monticule de sable, elle vit ce sable bouger. Elle se pencha, fébrile, creusa légèrement et découvrit une termitière, o0 les insectes avaient emmagasiné du grain. Aidée des esclaves noirs, Takamat ramassa la précieuse manne, et alla l'offrir à Tin- Hinan, qui était restée sur son méhari comme doivent le faire les femmes nobles. Cette provision inattendue permit à la caravane de continuer sa route et d'atteindre le Hoggar dans de bonnes conditions. Cependant, en reconnaissance de ce bienfait, Tin-Hinan décida de fonder à cet endroit les bases de son nouveau royaume. C'est de sa lignée que naquit la race des Touaregs. Et c'est en souvenir de cet épisode que les tribus vassales des Dag Rali et des Kel Ahnet, descendantes de Takamat, payèrent annuellement la «tioussé» aux tribus nobles des descendants de Tin-Hinan. A la mort de cette reine, chaque Targui qui passait à hauteur de son tombeau y déposait une pierre en signe de dévotion. Peu à peu, s'éleva un monument de rocailles, haut de 30 mètres et jamais achevé, au sud-ouest de Tamanrasset."





La sépulture de Tin Hinan
Extrait de « Le mystère du Sahara et des hommes bleus » d’Elizabeth Kalta




"L'expédition dans le Hoggar fut donc prête en 1925. Cette fois, Prorok s'était attaché un homme de, renom, Maurice Reygasse, qui était alors directeur du Musée de préhistoire et d'ethnographie du Bardo, à Alger. Parvenu en vue d'Abalessa, il fallut non seulement convaincre les Touaregs de permettre qu'une armée de manœuvres s'attaque au formidable tumulus funéraire de Tin-Hinan, mais également déterminer avec précision sous quel angle il convenait de s'y employer. En effet, il se présentait sous la forme d'un «redjem», soit un monstrueux tas de cailloux. De plan sensiblement circulaire, son diamètre atteignait environ 25 mètres. En revanche, sa hauteur ne dépassait guère 4 mètres...
Un formidable coup de chance permit à Prorok de découvrir assez rapidement plusieurs salles remplies de terre et de décombres. Après les avoir fiait vider et percer, il déboucha sur une autre salle, guère plus grande que les précédentes. Mais cette fois, une surprise l'attendait...
Dans la pénombre, il distingua un squelette, environné d'une multitude d'objets. La tête de la morte était coiffée de plumes d'autruche. Le corps était couché sur le dos, orienté vers l'est, les jambes et les bras légèrement repliés. Sans nul doute avait-il été déposé sur un lit funèbre; ainsi qu'en témoignaient les débris de cuir et de bois, dont le soi était jonché. Le squelette était encore vêtu d'une robe de cuir et ses bras garnis de magnifiques et lourds bracelets d'or et d'argent. Pêle-mêle, sur le sol, on pouvait voir des éléments de parure, les grains d'un collier fait de perles de chalcédoine et de perles rouges, des fragments de verre, une petite statuette stylisée en plâtre poli et une écuelle de bois contenant des empreintes de monnaies romaines. Pour Prorok et Reygasse, il n'y avait plus de doute : ce squelette était celui de tinHinan, la reine mythique des Touaregs !

A l'examen, ce corps s'avéra bien être celui d'une femme, de race blanche et de grande taille -entre 1,70 et 1,75 m avec un thorax large, un bassin étroit et des jambes fines. Ce qui frappa plus particulièrement les archéologues en présence, ce fut l'existence parmi ce « mobilier » funéraire d'une statuette représentant une femme stéatopyge, d'un type que les préhistoriens appellent aurignacien, ce qui nous ferait remonter à peu près à l'époque où un cataclysme mit fin à l'hégémonie des Atlantes... Fort et fier de sa découverte, Prorok alla promener sa trouvaille jusqu'à New York. Et dans son irrévérence, nomma l'infortunée Tin-Hinan «l'Eve du Sahara».

Enfin, au terme de ce périple tapageur, elle entra solennellement au Musée d'éthnographie du Bardo, à Alger, et fut confiée aux bons soins de son co-découvreur Reygasse. Hélas, les hommes de science ne furent pas plus respectueux de cette relique. Remise entre les mains des praticiens de la Faculté de médecine d'Alger, elle dut subir toutes les avanies d'un squelette pour salle d'anatomie. Bardée de de fer, munie d'un clou de suspension, on la badigeonna sans vergogne de goudron. Au point que pour rattraper cette bévue, il fallut l'immerger pendant plusieurs mois dans un bain décapant.

Par la suite, elle gardera de cette mésaventure une étrange et belle patine sombre."

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